A la Fondation Vasarely, une vente aux enchères en trompe-l’œil

A la Fondation Vasarely, une vente aux enchères en trompe-l’œil

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«Le futur nous appartient». C’est le titre de la vente aux enchères organisée par Artcurial, ce vendredi 21 mars, à la Fondation Vasarely. «Et du passé faisons table rase» aurait-il peut-être fallu ajouter. Car, une nouvelle fois, la fondation aixoise, qui fêtera l’an prochain ses 50 ans, tente de se refaire une santé réputationnelle autant que financière. Depuis plusieurs années déjà, l’institution consacrée à l’artiste Victor Vasarely (1906-1997), grand maître des illusions d’optique des années 70, survit au gré d’un feuilleton judiciaire qui oppose deux membres de la famille autour de l’héritage. Le musée lui-même souffre d’un manque cruel d’entretien qui met à mal le corpus d’œuvres. Aujourd’hui, pour redorer son image, la Fondation tente de profiter de l’aura et de la légitimité de partenaires prestigieux, dont le centre Pompidou en premier lieu dans un alignement de planètes un peu opportuniste. Pour renflouer ses caisses, elle organise ce vendredi une vente aux enchères dont l’œuvre principale est un tableau ayant appartenu à l’un des deux fils de Victor Vasarely (1906-1997), André. Or, celui-ci est aujourd’hui sous la tutelle de son neveu, Pierre Vasarely, lequel est aussi… le président de la Fondation Vasarely.

En ce printemps 2025, la fondation a d’autant plus besoin d’argent qu’elle lance le tout nouveau «C

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