«Notre Famille afghane», retour au pays fatal

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Photographie

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Dans une saga intime et sociale, le photographe Olivier Jobard suit pendant treize ans le quotidien d’un jeune exilé afghan et ses proches, ballottés entre leurs patries d’origine et d’adoption.

Il ne faut pas être trop pressé avec le prix Marc Ladreit de Lacharrière-Académie des beaux-arts. Créé en 2007, celui-ci est en effet passé en 2018 d’une périodicité annuelle, à bisannuelle. Ce qui induit deux fois plus de temps et de budget alloués, fait-on opportunément observer côté organisation. Oui, mais un délai de livraison deux fois plus long aussi, constate-t-on, en découvrant exposé, à l’automne 2024, le lauréat 2022, Olivier Jobard.

Récompense – aujourd’hui dotée d’un montant de 30 000 euros – destinée à «un photographe confirmé» se voyant offrir la possibilité de réaliser «un projet significatif», le prix placarde, de fait, un palmarès flatteur, avec des artistes aussi reconnus que (feu) Thibaut Cuisset, Françoise Huguier, Klavdij Sluban, Claudine Doury ou Pascal Maitre. De même qu’a été dévoilé mi-septembre, le nom du quinzième récipiendaire, Guillaume Herbaut, dont sera accroché à Paris en 2026 le sujet «Ukraine, les blessures invisibles» – nouvelle radioscopie d’un territoire qu’il connaît comme sa poche.

Séides barbus

En attendant, place donc au quinquagénaire Olivier Jobard, membre de l’agence Myop, pour qui la question de l’étirement du temps est d’autant plus familière que consubstantielle à «Notre Famille afghane, souvenirs d’une vie envolée». Une saga intime qui s’étale sur treize années, au Pavillo

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