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«Celui qui ne connaît pas la vérité n’est qu’un imbécile. Mais celui qui connaît la vérité et la nomme mensonge, celui-là est un criminel.» Bertolt Brecht, la Vie de Galilée, 1938.
Il est toujours malaisé de prendre appui sur une tragédie, surtout quand elle est récente et toujours actuelle, pour en faire l’objet d’une tribune. Toute la difficulté est de ne pas ajouter de l’indécence à la douleur des victimes. Ceci étant posé, je voudrais revenir sur ce que dit cette tragédie de Bétharram de l’organisation actuelle de l’enseignement catholique au sein de notre système éducatif qui, je le rappelle, est une hérésie juridique, puisque l’Etat ne reconnaît que les établissements d’enseignement privé, et non cette autorité auto-instituée qu’est le secrétariat général de l’enseignement catholique, émanation de la conférence des évêques de France.
Quand la Cour des comptes en 2023, quand les députés Vannier et Weissberg en 2024 constatent que les établissements d’enseignement privé sous contrat, soit à 98 % catholiques, ne sont pas contrôlés par l’Etat d’un point de vue ni financier, ni pédagogique, ni administratif, alors qu’ils doivent l’être en vertu de la loi Debré et des
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