En Géorgie, voyage en terre oligarque à Chorvila : «Bidzina a beaucoup d’argent mais il n’a jamais oublié son village»

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Reportage

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Avant les législatives de samedi 26 octobre, qui pourraient signer le retour du pays dans l’orbite de Moscou, le village natal de Bidzina Ivanichvili, l’oligarque plutôt pro-russe qui dirige la Géorgie en sous-main, donne un aperçu de son projet autoritaire pour le pays.

A l’approche du village de Chorvila, la piste accidentée par les nids-de-poule se transforme en une route au goudron lisse sur laquelle glissent les voitures. Le hameau de naissance de Bidzina Ivanichvili ressemble à un décor de film. Des maisons blanches aux tuiles vertes et rouges parfaitement alignées dans des ruelles à l’asphalte impeccable. Chorvila dénote au milieu de cette campagne pauvre et délaissée du nord-ouest de la Géorgie. L’oligarque fondateur du parti au pouvoir Rêve géorgien, pro-russe, dont la fortune est estimée à un tiers du PIB du pays, en a fait un laboratoire de sa politique.

Les maisons, les trottoirs, l’école, les parcs pour enfants… Ici tout s’achète, et surtout l’opinion. Car la Géorgie est à la veille d’un tournant majeur. Samedi 26 octobre, le pays va élire son nouveau Parlement. Des législatives aux allures de référendum sur l’Europe, alors que le parti au pouvoir n’a eu de cesse d’opérer un rapprochement marqué vers Moscou et une dérive autoritaire. S’il est réélu, il a déjà annoncé qu’il interdira les partis d’opposition.

Dirigeant de l’ombre

Dans l’une des rues de Chorvila, Serapian Ivanachvili tue le temps en buvant un

Libération

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