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Reportage
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Le projet de centre d’accueil temporaire pour jeunes migrants à Ecully, dans l’Ouest lyonnais, fait l’objet d’un bras de fer entre la mairie LR et la métropole écologiste. En attendant l’arrêté du maire, 70 jeunes sont hébergés dans des hôtels, une prise en charge coûteuse pour la collectivité.
«Vous pouvez compter sur moi pour ne rien lâcher et continuer, chaque jour, à défendre l’identité d’Ecully et à tout mettre en œuvre pour vous protéger.» Le 2 octobre, le maire Les Républicains d’Ecully (Rhône), Sébastien Michel, figure montante de la droite locale, prend sa plume pour rassurer ses administrés. L’objet de ses inquiétudes ? L’ouverture, dans sa ville, d’un centre d’accueil temporaire pour jeunes exilés par la métropole de Lyon. Il permettrait d’évaluer la minorité de 70 jeunes primo-arrivants. Un projet que le maire d’Ecully veut «empêcher de se concrétiser».
Depuis ce courrier, le président écologiste de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, piétine. «Tout est prêt. On aurait déjà dû ouvrir le centre. Il manque l’arrêté du maire et il devrait, à cette heure-là, l’avoir signé. Il ne l’a toujours pas fait», fulmine-t-il auprès de Libé. D’autant que le centre servait jusqu’en début d’année à l’accueil de réfugiés ukrainiens, sous l’administration de l’Etat, sans que le maire n’y trouve quoi que ce soit à redire.
«Ça coûte 5 000 euros par jour de faire traîner le dossier»
Alors en attendant, ces 70 jeunes sont hébergés dans
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