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Adaptation
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Adaptation du livre de 1923 qui avait déjà inspiré Disney, le film en prises de vues réelles réduit la vie sauvage à un imaginaire naïf anthropomorphe.
Le roman animalier de l’Autrichien Felix Salten, Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois paru en 1923 a été éclipsé par la version animée des studios Disney en 1942. Le texte original est désormais dans le domaine public, ce qui a rendu possible ce projet français qui, par ailleurs, double de vitesse celui annoncé par Disney d’un remake live action de leur Bambi vintage comme ils l’ont déjà fait avec le Roi Lion. Destiné à un jeune public, et atténuant une fois de plus le réalisme de Salten sur la dureté du monde animal au profit d’une mignonnerie à poil et à plumes, ce film a suscité un début de polémique après qu’une association de défense des animaux, PAZ (Projet animaux zoopolis) a dénoncé un exemple caractéristique de la fausse vie de la nature artificiellement reproduite avec un cheptel de bêtes dressées : «Pour quelques minutes à l’écran, les animaux sont privés de liberté toute leur vie et subissent la violence du dressage». Deux animaleries apparaissent aux génériques avec ses listings d’«animaux acteurs» (jusqu’à 55 espèces différentes).
Cerf alpha aux grands bois
Le film est d’une étrangeté totale puisqu’il ne relève du documentaire pédagogique que sous la forme de notations éparses, où se mêlent de nombreux traits anthropomorphes naïfs ou poético-psychologisant que la voix de Mylène Farmer égrène off avec des chuintements émerveillés : «Rien n’est plus doux que des liens qui fleurissent…», «la liberté ça donne des ailes», «la tristesse c’est du froid à l’int
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