Coopératives funéraires : plus belle la mort

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Six pieds sous terre

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Une alternative aux pompes funèbres classiques se développe en France : les coopératives. Une démarche écologique, sociale et éthique qui permet aux proches du défunt de se réapproprier un moment souvent difficile à vivre.

«J’étais désemparée.» En novembre 2023, lorsque Valérie se rend auprès d’une entreprise de pompes funèbres pour les obsèques de son père, l’effroi se mêle à la douleur du deuil. «La qualité de l’accueil, l’atmosphère morbide des lieux, les pierres tombales et les fleurs en plastique… C’était terrifiant.» Tourner les talons est une évidence. Mais pour aller où ?

Depuis près de dix ans, une alternative aux entreprises funéraires classiques émerge en France : les coopératives. Un modèle destiné à redonner du sens à la mort. Les cérémonies laïques bâclées et leur lot de rituels aseptisés, c’est vrai que ça fout le cafard. Sur les conseils d’une amie, Valérie finit par se tourner vers la coopérative de Rennes. «Nous avons été reçus dans un petit salon très cosy. Il y avait de la chaleur, de la douceur et de l’écoute, raconte-t-elle. Ma mère était un peu réfractaire mais finalement, on a eu un vrai moment à nous pour raconter le temps passé à ses côtés.» Comme par exemple en plaçant des palets bretons – un jeu très populaire en Bretagne – dans son cercueil. Des petits gestes destinés à s’emparer d’un moment souvent très difficile à vivre.

Encore minoritaires, les coopératives funéraires s’implantent petit à petit sur le territoire. On en dénombre aujourd’hui plus d’une dizaine, principalement dans les grandes villes : la première est née à Nantes en 2016, puis d’autres ont ensuite ouvert à Rennes, Dijon, Tulle, Caen, Lille ou encore Bordeaux. Les obsèques

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