Enquête élargie visant l'épouse de Pedro Sanchez, qui exprime sa "sérénité absolue"

Enquête élargie visant l’épouse de Pedro Sanchez, qui exprime sa “sérénité absolue”

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## L’enquête sur l’épouse de Pedro Sanchez élargie

Le juge enquêtant sur les accusations de corruption visant Begoña Gomez, l’épouse du Premier ministre espagnol, a étendu son enquête à de nouveaux délits potentiels et a décidé de la convoquer à nouveau le 18 novembre, a annoncé mardi 29 octobre la justice espagnole.

Le juge Juan Carlos Peinado a accepté la plainte déposée contre Begoña Gomez pour “appropriation illicite” d’un logiciel créé pour l’université dans laquelle elle travaillait et “exercice illégal” d’une profession.

L’association HazteOir, à l’origine de cette nouvelle plainte déposée fin juin, accuse Begoña Gomez d’avoir enregistré en son nom propre le logiciel, financé par des entreprises privées et destiné à un master qu’elle codirigeait.

### “Tranquillité absolue”

L’épouse de Pedro Sanchez fait l’objet depuis avril d’une enquête pour corruption et trafic d’influence, ouverte après des plaintes déposées par HazteOir et Manos limpias, deux associations réputées proches de l’extrême droite.

Pedro Sanchez a affirmé mardi qu’il n’y avait “rien” dans les nouvelles accusations contre son épouse. Il a fait part de sa “tranquillité absolue”, ajoutant que “toutes les plaintes” qui ont été déposées contre sa femme émanaient “des mêmes organisations d’extrême droite”.

### Lire aussi

– [Espagne : la plainte de Pedro Sanchez contre le juge qui l’a convoqué jugée irrecevable](https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/18/espagne-la-plainte-de-pedro-sanchez-contre-le-juge-qui-l-a-convoque-jugee-irrecevable_6355264_3210.html)

Le ministre de la justice, Felix Bolaños, a assuré de son “respect total pour le travail de la justice, des juges et des tribunaux” espagnols, mais a déclaré que “tous les documents, tous les témoignages, tous les rapports” produits dans le cadre de cette enquête “montrent qu’il n’y a rien”.

Au moment de l’ouverture fin avril de l’enquête, Pedro Sanchez avait créé la surprise en suspendant ses activités pendant cinq jours et en disant songer à démissionner, affirmant que ces accusations étaient une manœuvre politique pour le déstabiliser.

Le Monde avec AFP

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