De la sortie du PS à la défense de la «nouvelle France», les inflexions de Jean-Luc Mélenchon

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Chronologie

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Le leader de La France insoumise et triple candidat à la présidentielle a déjà été amené à modifier plusieurs fois sa stratégie selon les événements et ses propres intérêts.

Jean-Luc Mélenchon est un homme politique appliqué. Qui théorise ses stratégies et les applique avec méthode depuis des décennies. Le comportement actuel de ses troupes à l’Assemblée et les préparatifs pour une éventuelle présidentielle anticipée font partie d’une nouvelle séquence, ouverte depuis la rentrée, faite de moins de bruit et de fureur et plus de discipline. Retour sur les moments charnières qui rythment la vie politique mélenchonienne depuis qu’il a rompu avec le Parti socialiste.

2008 : sorti du PS, main dans la main avec le PCF

Il avait prévu le coup de longue date. Déjà un pied dehors depuis 2005 et la campagne victorieuse du «non» au Traité constitutionnel européen, Jean-Luc Mélenchon franchit le seuil de la grande maison socialiste trois ans plus tard. Entre les deux tours du calamiteux congrès de Reims, il annonce qu’il s’en va avec ses plus proches et lance le Parti de gauche, scellant très vite une alliance avec les communistes sortis laminés de la précédente présidentielle et quelques satellites venus de l’extrême gauche. L’idée de celui qui est encore sénateur de l’Essonne et va devenir, quelques mois plus tard, député européen : construire une «autre gauche», rassemblée dans un Front de gauche capable de concurrencer le PS qu’il voit se rapprocher du centre.

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