**Rapport du Sénat sur les conflits d’intérêts dans le football français**

Le rapport de la mission sénatoriale sur les fonds d’investissement dans le football français, publié le 30 octobre, dénonce une “gestion insatisfaisante des conflits d’intérêts” et ses effets négatifs sur la Ligue de football professionnel (LFP).
Article réservé à nos abonnés
Dressant un constat sévère sur le football français, le Sénat prône un contrôle renforcé sur la LFP
Pour remédier à cette situation, le rapporteur Michel Savin propose plusieurs mesures, notamment :
- Obligation de déclaration des conflits d’intérêts et de déport pour les administrateurs des ligues professionnelles.
- Incompatibilité entre la fonction de membre du conseil d’administration d’une ligue professionnelle et la détention d’intérêts dans une entreprise de diffusion audiovisuelle.
Cette dernière recommandation vise directement Nasser Al-Khelaïfi, qui cumule les fonctions de président du Paris Saint-Germain, de BeIN Media Group et de membre du conseil d’administration de la LFP.
Selon la mission sénatoriale, la présence de Nasser Al-Khelaïfi au sein de la LFP pose problème pour la transparence et l’efficacité du processus décisionnel de la ligue. Les sénateurs soulignent notamment son rôle dans l’attribution des droits TV de la Ligue 1.
Contacté par Le Monde, l’entourage de Nasser Al-Khelaïfi assure que le dirigeant respectera les changements mis en place, mais s’étonne de l’attention portée sur lui par le Sénat.
Leave a Comment