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Témoignages
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Paroles d’habitants dans plusieurs Etats américains, à quelques jours de l’élection présidentielle du 5 novembre 2024.
Ils vivent en Arizona, dans le Wisconsin ou en Virginie. Militante du droit à l’avortement, couple lesbien, père et fils immigrés, Indiennes natives : tous ont de bonnes raisons de s’inquiéter d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Libération a recueilli leurs craintes, leurs colères et leurs espoirs.
Erika Burkhart, chanteuse professionnelle et activiste, 37 ans, à Tucson (Arizona)
«Ce qui me fait le plus peur avec un second mandat Trump, c’est l’érosion continue des garde-fous de notre démocratie. On l’a vu avec la justice, les tribunaux, pliés à une perspective ultraconservatrice qui affecte nos droits reproductifs, la surveillance environnementale et tellement d’autres domaines.
«Cette fois-ci, ce sera différent des quatre premières années qui n’étaient peut-être pas si bien planifiées. On voit qu’il y a maintenant un effort beaucoup plus concerté pour tout démanteler pendant un second mandat Trump. Je crois vraiment qu’ils vont s’attaquer à l’État administratif, et notamment à toutes ces agences qui protègent notre santé de manière générale, avec des conséquences importantes pour l’ensemble des droits reproductifs, l’idée même d’autonomie corporelle : l’accès à l’avortement, à la FIV, à la contraception, l’accès à des soins de qualité en tant que femme, de manière équitable.
«Une de mes plus grandes peurs personnelles, c’est l’idée de voir Robert F. Kenne
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