Analyse
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Un retour au pouvoir de Donald Trump menace la stabilité des institutions américaines et le respect de l’Etat de droit. Ces craintes sont aussi grandes en cas de défaite, tant le milliardaire est imprévisible et agressif.
Elle est revenue sur la scène du crime pour exhorter les Américains à ne pas confier (à nouveau) les rênes de leur destin au «petit tyran» Donald Trump. Dans la soirée du mardi 29 octobre, le temps d’un discours solennel dépeint en «réquisitoire final» contre son rival, Kamala Harris et des dizaines de milliers de ses partisans se sont réapproprié l’Ellipse, vaste étendue de pelouse entre la Maison Blanche et le Washington Monument, célèbre obélisque de la capitale des Etats-Unis. Le 6 janvier 2021, Donald Trump y avait pris la parole, lui aussi, face à une foule de supporteurs emplis de rage contre une élection soi-disant volée à leur gourou par le démocrate Joe Biden, quelques semaines plus tôt.
«Nous ne céderons jamais, tempête ce matin-là le président républicain. Je sais que tout le monde ici présent marchera bientôt vers le Capitole pour faire entendre sa voix.» Par ces quelques mots, Donald Trump vient d’allumer une étincelle qui pousse ses partisans à rejoindre le Congrès, à deux kilomètres de là. Canalisée par des milices bien préparées, la colère a trouvé son déversoir. Le temple législatif améri
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