A Chiva, « on ne peut rien faire d’autre que de s’aider les uns les autres »

Estrella Carrion, 58 ans, a toujours vécu à Chiva. Sa famille y réside depuis plus de deux siècles. Sa maison, située près de l’église, offre une vue sur le « barranco del gallo », un ruisseau devenu une vague gigantesque lors des pluies diluviennes qui ont dévasté la ville, entraînant plus de 40 centimètres d’eau en quelques heures.
La vue est toujours là, mais la moitié de la maison a été emportée par la crue, obligeant la famille à se réfugier à l’étage. Le chien de la famille a été emporté par les eaux.
Les architectes de la mairie ont déclaré la maison inhabitable. « On ne vivra plus ici », se désole Estrella Carrion, hébergée par des amis dans le village.
Les habitants se sont mobilisés pour faire face à cette catastrophe. Les voisins, les agriculteurs avec leurs tracteurs, les jeunes avec des pelles et des balais, ont apporté leur aide pour dégager la boue, apporter de l’eau et évacuer les débris des maisons détruites.
« On ne peut rien faire d’autre que de s’aider les uns les autres », résume Estrella Carrion.
Par Luc Bronner
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