Face à la disparition d’un animal de compagnie, le coup deuil

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A la mémoire de Chipie, Bandit ou Minette

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Encore mal considérée il y a peu, la peine ressentie à la disparition d’un chat, d’un chien ou d’un lapin est mieux en mieux prise en charge. Jusqu’à l’organisation d’obsèques similaires à celles de défunts humains.

Au bout du téléphone, Lucie, 41 ans, a du mal à contenir ses larmes. Le chagrin est encore trop vif. Début septembre, cette attachée de presse parisienne a perdu son «bébé», Bandit, 13 ans. La mort de ce compagnon poilu, pleinement intégré à sa petite famille, a été soudaine. «Il était patraque le matin et quand je suis rentrée du boulot, je l’ai trouvé amorphe. Le vétérinaire est venu en urgence, il l’a mis sous masque à oxygène car il se pouvait qu’il fasse un œdème pulmonaire. Mon conjoint est parti pour la clinique et il est décédé dans le taxi, relate Lucie, émue. Ça a été tellement rapide : il était là matin et plus le soir. Le vide était tout de suite perceptible et puis, comment l’annoncer à notre fils ?» Elle poursuit : «J’ai demandé deux jours de congé car je n’arrivais plus à travailler. Heureusement, mon employeur est compréhensif, il aime beaucoup les animaux.»

Arthur (1), 32 ans, se souvient très bien de la tristesse, puis du sentiment d’absence qui s’est installé à la mort foudroyante de Chipie, 12 ans, «une chienne hyper apaisante, drôle et joueuse». Il y a quatre ans, le bibliothécaire havrais, qui vient de reprendre ses études, passe l’été chez ses parents dans la région nantaise, mais la santé du petit bichon maltais blanc se dégrade en l’espace d’un mois. «El

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