Que sait-on de Nicolas, le jeune rugbyman de 22 ans tué à la sortie d’une boîte de nuit près de Valence vendredi 1er novembre ?

Que sait-on de Nicolas, le jeune rugbyman de 22 ans tué à la sortie d’une boîte de nuit près de Valence vendredi 1er novembre ?

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Le jeune homme grièvement blessé par balles lors d’une fusillade survenue devant une discothèque à Saint-Péray à l’ouest de Valence dans la nuit de jeudi à vendredi, est mort samedi. Il faisait partie du même club de rugby que le jeune Thomas, tué lors d’un bal à Crépol dans la Drôme en novembre 2023.

Une victime de plus dans les nombreuses fusillades lors de la nuit d’Halloween. Samedi, le parquet de Privas en Ardèche a annoncé le mort du jeune homme de 22 ans dans un communiqué : «il est décédé en début d’après-midi». Originaire de Romans-sur-Isère; le rugbyman avait été atteint d’une balle dans la tête et transporté en urgence absolue au centre hospitalier de Valence avec un pronostic vital engagé.

Deux autres personnes, blessées plus légèrement, restaient hospitalisées, a indiqué le parquet de Privas samedi, ajoutant que l’enquête «se poursuivait» et n’a pas donné lieu à des interpellations à ce stade.

La fusillade serait liée au trafic de stupéfiants

La fusillade, qui serait liée au trafic de stupéfiants, avait éclaté vers 2 h 30 vendredi sur le parking d’une discothèque à Saint-Péray (Ardèche), à l’ouest de Valence, selon une source policière. La boîte de nuit organisait ce soir-là une Halloween party, de 22 heures à 5 h 30, à laquelle ont assisté plusieurs centaines de personnes. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’auteur des tirs était vêtu de noir et avait le visage dissimulé sous une cagoule. Il a fait feu avec une arme de poing avant de prendre la fuite.

Nicolas était membre du Rugby Club Romans-Péage (RCRP) qui lui a rendu hommage sur sa page Facebook, se disant «de nouveau anéanti» par ce décès «dans d’atroces circonstances». C’est également au sein du RCRP que jouait le jeune Thomas, tué lors d’un bal à Crépol (Drôme) en novembre 2023.

«#Nicolas n’est plus», a réagi de son côté la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval sur X. «Toute une ville meurtrie par ce nouveau drame, conséquence d’un acte barbare, gratuit et totalement insensé», a-t-elle déploré.

Une seconde victime tuée par balles vendredi

Le vendredi 1er novembre, au lendemain de cette fusillade, un autre jeune homme de 18 ans a été tué par balles à Valence par un tireur se déplaçant en trottinette, indique le Dauphiné Libéré. Les faits se sont déroulés peu avant 16 h 30 dans le quartier du Polygone, proche du centre-ville. Selon une source policière, l’homme était connu des services judiciaires et pourrait avoir été victime d’un règlement de comptes.

Le décès pourrait être lié, selon une autre source policière, à la fusillade survenue la nuit précédente devant la discothèque de Saint-Péray, et serait lié au trafic de stupéfiants. Dans un message posté sur X (ex-Twitter) vendredi soir, la préfecture de la Drôme a annoncé l’arrivée de la CRS 83, dans le but de «sécuriser la ville avec la volonté de ne pas laisser s’installer la violence dans les quartiers de Valence». «Après les faits survenus quelques heures plus tôt, Nicolas Daragon, ministre de la sécurité du quotidien et maire de Valence, et Thierry Devimeux, préfet de la Drôme, se sont rendus aux côtés des effectifs» de la police.

Libération

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