Budget de la Sécurité sociale : la nouvelle architecture des « recettes » adoptée à l'Assemblée malgré l'opposition de la majorité

Budget de la Sécurité sociale : la nouvelle architecture des « recettes » adoptée à l’Assemblée malgré l’opposition de la majorité

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Budget 2025 : La gauche modifie la partie “recettes”

L’Assemblée nationale a approuvé lundi 4 novembre une version remaniée de la partie “recettes” du budget 2025 de la Sécurité sociale. Le texte, qui prévoit notamment des cotisations supplémentaires sur les revenus du capital, a été adopté par 126 voix pour et 98 contre.

La gauche s’est félicitée de ce vote, estimant avoir “dégagé de manière raisonnable (…) un niveau de financement de la protection sociale et de la sécurité sociale à hauteur des besoins”.

Les élus du “socle” gouvernemental ont quant à eux critiqué un texte “vidé de son sens et de tout sérieux, politique et budgétaire”. Ils ont dénoncé des taxes et des charges pour près de 17 milliards d’euros, qui pénaliseraient les classes moyennes.

Soutien tacite du RN

Pour obtenir ce vote favorable, le Nouveau front populaire a pu compter sur l’abstention du Rassemblement national. Le RN, qui avait critiqué le texte initial du gouvernement, a également dénoncé “les dingueries fiscales que la gauche a imposées”. Mais il a choisi de s’abstenir pour ne pas mettre un terme prématuré aux débats.

Ce soutien tacite du RN a permis à la gauche de remporter, un peu plus tôt, une victoire symbolique sur la réforme des retraites, avec l’adoption d’amendements s’opposant à la réforme.

Ces amendements, adoptés par 178 voix contre 76, modifient une annexe du texte, en y abrogeant le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

“Allons pour le symbole, nous allons voter cet amendement”, avait annoncé le député RN Matthias Renault.

“Aujourd’hui, c’est une première étape symbolique”, a souligné le député LFI Manuel Bompard, en donnant rendez-vous aux députés le 28 novembre, pour l’examen d’une proposition de loi LFI se proposant elle aussi d’abroger la réforme.

Le Monde

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