Les spectacles de la semaine : «Petites Joueuses» de François Chaignaud au Louvre et «Platonov» par Cyril Teste

Les spectacles de la semaine : «Petites Joueuses» de François Chaignaud au Louvre et «Platonov» par Cyril Teste

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Théâtre et danse

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : «l’Amante anglaise» avec Sandrine Bonnaire et «Cécile» de Marion Duval.

Pour aider nos lecteurs à s’y retrouver dans une offre culturelle foisonnante, les journalistes du service Culture de Libé déblaient le terrain et vous livrent l’essentiel de ce qui leur a plu dans l’actualité des sorties de spectacles. Et tous les samedis, retrouvez notre top 10 de la semaine, toutes disciplines confondues.

Théâtre

Petites Joueuses de François Chaignaud

Dans le monde souterrain du Louvre médiéval, le chorégraphe invite les spectateurs à une déambulation libre en six petites pièces. Et donne accès à tout un petit peuple souterrain, de tendres créatures, des fols dansant la mauresque, des chanteurs lyriques chantant des airs des XIVe et XVe siècles des bouées de plage en forme de flamant rose nouées sur la tête. C’est du Brueghel, du Bosch. Le spectacle est présenté en marge de l’exposition «Figures du fou», dans les étages du musée, à laquelle le billet pour la pièce donne lieu dans des conditions privilégiées.

Petites Joueuses de François Chaignaud, du 4 au 16 novembre au Louvre médiéval. Neuf créneaux par soirées sont proposés à la réservation, de 19 h 30 à 22 h 10. Dans le cadre du Festival d’automne à Paris.

L’amante anglaise de Marguerite Duras avec Sandrine Bonnaire

La comédienne revient au théâtre dans une pièce de Marguerite Duras tirée d’un fait divers où elle incarne merveilleusement une femme qui cherche avec son interrogateur les motifs d’un assassinat qu’elle a commis.

L’Amante anglaise de Marguerite Duras, mise en scène de Jacques Osinski, au théâtre de l’Atelier (75018) jusqu’au 31 décembre, puis en tournée.

Le Suicidé, de Stéphane Varupenne

Mise en scène par Stéphane Varupenne, la pièce de Nicolaï Erdman censurée en 1930 dresse le portrait d’une société stalinienne qui avait toutes les raisons de se supprimer. Trop caricatural.

Le Suicidé, mise en scène de Stéphane Varupenne, à la Comédie-Française jusqu’au 2 février.

Cécile de Marion Duval

Avec un talent pour l’improvisation sans minauderie et une folle énergie, la comédienne fait le récit de ses mille vies dans Cécile, mis en scène par son amie Marion Duval.

Cécile, mise en scène de Marion Duval les 14 et 15 novembre au Quai d’Angers, puis en tournée à Tours, Orléans…

Racine carrée du verbe être de Wajdi Mouawad

Wajdi Mouawad reprend une pièce déjà jouée à la Colline. A travers cinq personnages qui ne font qu’un, le metteur en scène raconte le destin d’une famille libanaise bouleversée par l’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth. Le brio de la mise en scène et le foisonnement de trajectoires font oublier quelques lourdeurs d’écriture.

Racine carrée du verbe être, texte et mise en scène de Wajdi Mouawad, au théâtre de la Colline jusqu’au 22 décembre.

Sur l’autre rive d’après Tchekhov, de Cyril Teste

A la fois grande soirée sur scène et performance filmique, l’adaptation libérée de Platonov de Tchekhov révèle les relations banalement monstrueuses des personnages.

Sur l’autre rive d’après Platonov de Tchekhov, mise en scène Cyril Teste, du 8 au 16 novembre au Théâtre du Rond-Point, à Paris, le 26 novembre, à l’Equinoxe de Châteauroux, puis en décembre à Amiens, Mans, Roubaix, etc.

Maître obscur de Kurô Tanino,

Le metteur en scène japonais ouvre avec brio la saison théâtrale en fabriquant une société manipulée qui ne connaît pas ses dirigeants. Une nouvelle version de sa pièce The Dark Master.

Maître obscur de Kurô Tanino, du 6 au 8 novembre à Bonlieu scène nationale d’Annecy et du 5 au 7 février 2025 à la Comédie de Genève.

Les Grands Sensibles d’Elsa Granat

Au TGP de Saint-Denis, la metteuse en scène donne un Roméo et Juliette revisité, où des enfants trop vieux observent avec sévérité leurs parents immatures. Un spectacle fourmillant d’idées mais un aussi de temps morts.

Les Grands Sensibles ou l’éducation des barbares d’Elsa Granat, les 7 et 8 novembre Limoges, puis à Dijon, Quimper…

Rhinocéros de Bérangère Vantusso

La metteuse en scène du CDN de Tours modernise le célèbre texte d’Ionesco et le dépouille de ses marqueurs de l’après-guerre. Elle arrive à donner un double sens aux dialogues, mais fait perdre de leur force politique.

Rhinocéros d’après Ionesco, mis en scène Bérangère Vantusso. Du 5 au 14 décembre au Théâtre Silvia Monfort à Paris.

Lacrima de Caroline Guiela Nguyen

Entre Paris, Bombay et Alençon, la metteuse en scène retrace la fabrication de la robe de mariée d’une princesse. Son spectacle est une prouesse, un récit choral ample, populaire et d’une précision rare.

Lacrima de Caroline Guiela Nguyen, à la Comédie de Reims du 20 au 21 novembre, au Théâtre de Lille, du 7 au 11 décembre, à la scène nationale de Douai, les 18 et 19 décembre, à l’Odéon à Paris, du 7 janv. au 6 fév. 2025 etc.

Danse

Débandade d’Olivia Grandville

Sept danseurs déconstruisent les assignations liées à leur genre. Une chorégraphie appliquée qui masque mal un manque d’originalité sur un thème maintes fois traité.

Débandade d’Olivia Grandville, Chaillot le 30 novembre au Théâtre Liberté de Toulon ; le 18 janvier à l’Equinoxe de Châteauroux.

Seul en scène

La Fin du début de Solal Bouloudnine

Dans sa chambre d’enfance recréée sur scène, Solal Bouloudnine replonge, au travers d’une enthousiasmante galerie de personnages, dans ses années 90 hantées par la mort de Michel Berger.

La Fin du début de Solal Bouloudnine au théâtre Lepic (75018) tous les lundis, mardis à 21 heures, et à partir du 3 novembre aussi les dimanches à 19h30. Jusqu’au 5 janvier.

Comédie musicale

La Haine, de Mathieu Kassovitz et Serge Denoncourt

Transposée dans la France de Bardella et de «Justice pour Adama» avec une ambition ultra-fédératrice, portée en live par de jeunes rappeurs et breakers, l’œuvre de Mathieu Kassovitz embrase à nouveau, trente ans après sa sortie au cinéma, la salle très mixte de la Seine musicale.

La Haine, jusqu’ici rien n’a changé, direction artistique et mise en scène de Mathieu Kassovitz et Serge Denoncourt à la Seine musicale (92100) jusqu’au 5 janvier, du 8 au 10 novembre à Marseille, les 15 et 16 à Lyon puis en tournée nationale.

Retrouvez toutes les sélections ciné, série, musique… du service culture.

Libération

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