Qui est un ancien de Suez ? Qui était chez Veolia ? Trois ans après le rachat de Suez par Veolia, ces questions semblent incongrues.
« On n’en parle plus », assure Daniel Smid, un ingénieur hongrois, venu de Suez. « Suez ou Veolia, ce n’est plus le sujet. Maintenant, le travail consiste à prendre le meilleur de chacun », souligne Annabelle Mouquet, une ex-Veolia.
L’intégration a été facilitée par le fait que Suez a conservé son indépendance en France. À l’étranger, ces susceptibilités avaient moins cours.
Dans le métier des technologies de l’eau, Veolia a trouvé dans la corbeille de mariage GE Waters, la filiale de General Electric que Suez avait acquise en 2017.
Désormais, GE Waters est au cœur de la stratégie de Veolia car ses « nouvelles solutions » répondent à des besoins croissants à travers le monde.
« Un data center consomme plus d’eau que six piscines olympiques par jour »
En réponse à la raréfaction de l’eau, des techniques de traitement innovantes visent à la réutiliser ou la dessaler à un coût énergétique abordable.
Les clients sont des collectivités locales, voire des Etats comme le Maroc qui a signé avec Veolia un contrat pour « développer un projet de dessalement d’eau de mer qui sera deuxième plus grand au monde ».
Mais les trois quarts des ventes sont réalisés avec des industriels désireux d’optimiser leur usage en eau, que ce soit dans une mine de lithium ou un complexe pétrochimique.
« Un data center consomme plus d’eau que l’équivalent de six piscines olympiques par jour », précise Anne Le Guennec, qui a pris en avril 2023 la tête de Veolia Water Technologies.
Et d’ajouter : « Aucune industrie ne fonctionne sans eau. »
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