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Théâtre jeunesse
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Après «J’ai trop peur» et «J’ai trop d’amis», le metteur en scène emmène son jeune héros en classe verte et adopte un ton remarquablement juste pour aborder la question écologique avec des enfants.
Sur le plateau tout noir, un gros bloc de bois clair, et c’est tout. Autant dire que pour attirer le jeune chaland, David Lescot ne donne pas dans la surenchère. Mais cette sobriété première titille grands et petits, d’autant que très vite s’élèvent du module bavardages, chuchotis, rires, le bruit tout entier et bien vivant d’une classe de collège, vite représentée par deux gosses qui, soulevant un pan de ce qui se révèle un coffre multifonction, s’installent à leur bureau. Parmi eux, le protagoniste de cette histoire commencée il y a quelques années, et qui a déjà derrière elle deux autres volets : J’ai trop peur et J’ai trop d’amis.
Portrait de 2019
La 6e D a de la chance : elle devrait partir en classe verte. Pour ça, il faut cependant que tout le monde soit d’accord et en ait les moyens, et puis il va falloir s’adapter à ce nouveau lieu plein de bêtes, de bruits, d’odeurs, et aussi de labeur : la campagne. C’est peu dire qu’il est difficile d’écrire pour le jeune public. David Lescot trouve un ton remarquablement juste, protéiforme, en parvenant à situer le point de vue de son héros, qui est aussi celui qui raconte l’histoire, au niveau très juste d’une compréhension encore enfantine du monde, lacunaire donc, angoissée parfois, mais jamais simple. Comme le spectacle se déroule sans surplomb aucun, la pédagogie
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