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Au deuxième jour du procès de l’assassinat de Samuel Paty, la cour d’assises spécialement composée s’est penchée sur la personnalité des deux amis d’Abdoullakh Anzorov, accusés de complicité d’assassinat terroriste pour avoir accompagné l’assaillant lors de son achat de l’arme du crime et l’avoir transporté à Conflans-Sainte-Honorine.
Il a été le meilleur ami d’Abdoullakh Anzorov, le tueur de Samuel Paty. Face à la cour d’assises spécialement composée, Azim Espirkhanov déroule ses vingt-trois ans de vie, leur rencontre en classe de sixième, au collège Pablo-Neruda à Evreux (Eure). Une grande solidarité naît entre les deux adolescents d’origine tchétchène. Malgré un bref éloignement, en raison de la pratique rigoriste de l’islam d’Anzorov, qui sermonne son ami pour ses sorties en boîte de nuit, sa consommation d’alcool ou ses relations avec les femmes, Azim Espirkhanov reste présent. Le 15 octobre 2020, la veille de l’assassinat du professeur d’histoire-géo, il l’accompagnait, conduits par Naïm Boudaoud, dans une coutellerie à Rouen. Si Abdoullakh Anzorov avait prétexté un cadeau pour son grand-père, le couteau acheté ce jour-là sera retrouvé sur la scène de crime. Ce mardi 5 novembre, au deuxième jour du procès de l’assassinat de Samuel Paty, Azim Espirkhanov et Naïm Boudaoud, qui comparaissent pour complicité d’assassinat terroriste, ont été entendus pour un interrogatoire de personnalité dans la salle des grands procès du palais de justice de Paris sur l’île
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