Les femmes en politique : un double standard
Aux États-Unis, les femmes leaders sont souvent appelées par leur prénom, comme “Kamala” ou “Hillary”, tandis que leurs homologues masculins sont désignés par leur nom de famille, comme “Trump” ou “Biden”.
Selon une étude de l’Académie des Sciences américaine, appeler un candidat par son nom de famille lui confère un statut social plus élevé et renforce son image d’autorité.
Ce biais de genre influence la perception des femmes en politique : elles sont rendues plus accessibles, mais au détriment de leur crédibilité.
Un prénom singulier, un nom de famille banal
Kamala Harris a adopté cette stratégie lors de sa campagne de 2020, en utilisant son prénom “Kamala” comme une marque.
Ce choix s’appuie sur la singularité de “Kamala”, un prénom qui reflète ses origines indiennes et jamaïcaines, symbolisant ainsi la diversité dans un paysage politique américain majoritairement blanc.
Un double standard
Cette stratégie a un double tranchant : en rendant la candidate plus accessible, elle pourrait paradoxalement diminuer son autorité.
Les hommes, désignés par leur nom de famille, bénéficient d’une image plus formelle et solennelle, tandis que les femmes peuvent être perçues comme amicales, mais moins crédibles.
La campagne de Kamala Harris a tenté de retourner cet inconvénient à son avantage en en faisant un symbole de diversité et de proximité.
Ce choix expose toutefois un double standard en matière de représentation des candidats et candidates.
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