Du Finistère au Val-de-Marne, le téléphérique urbain poursuit son ascension

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Reportage

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Malgré plusieurs réussites sur le continent américain, ce mode de transport aérien a longtemps été délaissé en France. Depuis la première ligne à Brest, d’autres sont nées ou se préparent, permettant de répondre à l’enclavement de certaines zones.

Deux navires militaires sont assoupis dans leurs cales sèches. Le soleil couchant tape sur les flots de la Penfeld, qui se jette dans l’Atlantique un kilomètre plus loin. Ce soir-là à Brest, une dizaine de personnes attendent le départ de l’un des trois téléphériques urbains en fonctionnement en France, sans briser le silence à l’intérieur de la nacelle. Un gars, la trentaine, explique en détail à sa copine le fonctionnement de l’engin – les câbles qui se superposent, la vitesse, la hauteur. Une fois commencée l’ascension, le regard se perd dans la rade et la presqu’île. Seul un homme en polo beige mitraille de photos le paysage, les autres restent figés sur leur smartphone ou perdus dans leurs pensées. Quelques dizaines de secondes plus tard, les usagers atterrissent sur la rive droite de la Penfeld et s’engouffrent dans les grands Ateliers des Capucins, comme on aurait pris un bus ou un tramway.

Le téléphérique de Brest est le premier à s’être envolé en France (hors zones montagneuses) en 2016. «Nous n’avions pas de référence, donc les prévisions de fréquentation étaient plus compliquées. Même en Europe, ils sont rares, on en trouve surtout à la montagne ou à vocation touristique», explique Victor Anton

Libération

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