La gendarmerie française face à une nouvelle tempête
Après des semaines de querelles intestines, la gendarmerie française pourrait vivre une nouvelle tempête au sein de sa hiérarchie. Selon des sources concordantes, le ministre des armées Sébastien Lecornu aurait proposé le général de corps d’armée Samuel Dubuis au poste d’inspecteur général des armées pour la gendarmerie (IGAG).
Cette fonction, peu connue du grand public, consiste notamment à mener des enquêtes internes et à offrir une médiation dans des situations complexes. Elle permet également à son titulaire d’accéder au grade de général d’armée, une promotion importante dans la gendarmerie.
Si certains collègues de M. Dubuis reconnaissent ses mérites professionnels, d’autres soulignent son âge précoce (53 ans) pour un tel grade. Ils le comparent à Philippe Leclerc de Hauteclocque, nommé général d’armée à 44 ans après des exploits militaires remarquables.
Un dossier délicat
Les critiques ne se limitent pas à l’âge de M. Dubuis. Elles portent également sur sa proximité avec le ministre des armées Sébastien Lecornu, dont le département d’origine est le fief politique du général. M. Lecornu se serait fortement impliqué dans la nomination de M. Dubuis.
Le cabinet de M. Lecornu n’a pas commenté ce dossier, tandis que l’entourage de Bruno Retailleau, ministre de tutelle de la gendarmerie, a indiqué que la désignation du futur IGAG était en cours.
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