Les départements ont alloué 41,6 milliards d’euros à l’aide sociale en 2022, soit une hausse de 3 % par rapport à l’année précédente, principalement due à l’aide sociale à l’enfance et à l’aide aux personnes âgées ou handicapées, selon une étude de la Drees publiée le 6 novembre.
Cette augmentation “de 3 % en euros courants sur un an” résulte d’effets opposés, précise la Drees. La baisse des dépenses liées au RSA et au RSO “est plus que compensée par la hausse de celles d’aide sociale à l’enfance et de l’aide sociale aux personnes handicapées ou âgées”.
- Le nombre d’allocataires du RSA et du RSO a diminué de 4,3 % en un an, “en raison de l’amélioration de la situation économique au sortir de la crise sanitaire” du Covid-19.
- Le nombre d’aides aux personnes âgées est en légère hausse (+0,7 %), tandis que celui des aides sociales aux personnes handicapées augmente de 3 %, “majoritairement due à celle” toujours marquée “du nombre moyen de bénéficiaires de la prestation de compensation du handicap (PCH)”.
Le nombre de mesures d’aide sociale à l’enfance (ASE) croît de 1,4 % entre 2021 et 2022, une augmentation liée à la hausse du nombre d’enfants et de jeunes accueillis en son sein (+2,1 % par rapport à 2021).
Après déduction des concours financiers de l’État, la charge nette d’aide sociale des départements s’est élevée en 2022 à 32,5 milliards d’euros, selon la Drees.

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