Olympe Versini et Anne Etorre, le goût de la liberté

Olympe Versini et Anne Etorre, le goût de la liberté

Главная страница » Olympe Versini et Anne Etorre, le goût de la liberté

Rencontre

Article réservé aux abonnés

Rencontre La première, cuisinière star et précurseure des années 80, aujourd’hui quasi inconnue du grand public, est au cœur d’un livre de la seconde, autrice gastronome.

Elles blaguent, se chamaillent, s’échangent sous le manteau un tupperware rempli de pâtes de coing préparées par une copine en commun. Au grand dam du photographe chargé de leur tirer le portrait – «S’il vous plaît, par ici», serine-t-il pendant toute la durée du shooting –, Olympe Versini, 74 ans, et Anne Etorre, 55 ans, sont un poil dissipées devant l’objectif. C’est que les deux femmes sont très bonnes amies. Elles l’étaient d’ailleurs bien avant que la seconde, autrice et organisatrice d’évènements culinaires, consacre un ouvrage à la vie et aux recettes phares de la première, cuisinière star des années 80.

Ni vraiment une œuvre biographique, ni vraiment un livre de recettes, Olympe, une cuisinière libre est un savant mélange des deux. Pour le journaliste et critique gastronomique François Simon, cet hommage sur papier glacé, paru début octobre aux éditions Hachette et qu’Anne Etorre présentera dimanche 17 novembre lors du Festival du livre gourmand de Périgueux, flirte carrément avec le manifeste. Près de 300 pages, au fil desquelles se dessine l’existence hors-normes d’Olympe Versini. «Reine de Paris», selon Jacques Maximin. «Première cuisinière du monde, sans contestation possible», aux dires d’Henri Gault. Et qu’en reste-t-il aujourd’hui ? «Rien, elle serait partie un jour sans laisser de trace», déplore celle qui s’est assurée du contraire.

Ne jamais transiger

Anne Etorre se dit «soulagée», la trace est laissée. Les archives fouillées, les proche

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *