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Famille
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Instauré par la loi du 15 novembre 1999, le pacte civil de solidarité s’est fait une place dans la société française. Il est surtout aujourd’hui contracté par des jeunes couples majoritairement hétérosexuels.
Il y a bien eu un peu de stress quand Camille et Cécilia ont passé les portes de l’hôtel de ville de Montpellier, «sobres et classes». Après deux ans de relation, un emménagement et l’adoption d’un chaton, elles voulaient «concrétiser» leur couple. «Trop tôt» pour le grand mariage dont elles rêvent, conviennent les jeunes femmes de 23 et 26 ans. Alors elles l’ont fait dans cette salle de signature : dix minutes avec un officier d’état civil, un échange de bagues et un pot de miel local – cadeau de la mairie. Les voilà pacsées depuis le 6 novembre. «C’était intimiste, sans nos proches. Seulement pour nous deux.»
Elles ont rejoint les plus de trois millions de couples en France à avoir choisi le pacte civil de solidarité pour officialiser leur union. Ce contrat, instauré par la loi du 15 novembre 1999, peut désormais être conclu en mairie – prérogative dévolue aux tribunaux d’instance jusqu’en 2017 – ou chez un notaire. Il y a vingt-cinq ans, il était voté par une Assemblée agitée, fustigé par les plus conservateurs et célébré par les couples homos pouvant enfin être protégés juridiquement ; le mariage leur a été proscrit jusqu’en 2013.
210 000 pacs en 2022
«Dès le départ il y a eu un nombre d’enregistrements assez conséquent», d’environ 20 000 dans les premières années, rappelle Nicolas Belliot
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