Immobilier : le marché à deux vitesses des SCPI

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**Chute des parts de SCPI : un marché en difficulté**

Les associés de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) font face à une baisse significative de la valeur de leurs parts depuis plusieurs trimestres. En effet, les gérants de SCPI spécialisées dans les bureaux ont constaté une dépréciation de leurs actifs en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’évolution du marché immobilier de bureaux.

Cette baisse a entraîné une vague de retraits, provoquant une situation délicate pour certaines SCPI. “Le marché est très compliqué, et les épargnants sont un peu perdus”, reconnaît Foulques de Sainte Marie, directeur chez Mata Capital IM.

Un marché fragmenté

Cependant, le paysage des SCPI n’est pas entièrement sinistré. “Certaines sont dans des situations délicates, mais pour une bonne partie des en-cours, il n’y a pas eu de baisse de prix de la part, et encore moins de blocage. Le marché est fragmenté”, observe Frédéric Augusto, de Stellium Placement.

Fin septembre, la valeur des parts en attente de retrait s’élevait à 2,6 milliards d’euros, soit près de 3 % de la capitalisation totale des SCPI. Le phénomène est très concentré : sur 215 SCPI, 93 gérées par seulement 18 sociétés de gestion avaient des parts en attente de rachat fin septembre.

Panique

Sur certaines SCPI, “il pourrait y avoir des problèmes de liquidité pendant encore deux ou trois ans”, estime Louis Martial, directeur général adjoint de Consultim Asset Management. Les associés qui ont besoin de récupérer leur argent rapidement risquent donc de rencontrer des difficultés.

“On a pu observer un mouvement de panique chez certains. Il est important de savoir si on a affaire à un vendeur contraint, c’est-à-dire qui a besoin d’argent. Sinon, il vaut mieux attendre”, reconnaît Martin Alix, directeur du développement des produits chez Primonial.

Dans la réalité, la plupart des parts en attente proviennent de compagnies d’assurance-vie qui détenaient des SCPI pour le compte de leurs clients. Ces derniers ont souvent déjà été remboursés, car les assureurs sont tenus d’assurer la liquidité des fonds.

Le Monde

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