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TRIBUNE
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A l’instar des quotidiens britannique et espagnol «The Guardian» et «La Vanguardia» qui viennent d’annoncer la mise en veille de leur compte, Florence Débarre, directrice de recherches au CNRS, encourage chacun à ne pas se mettre sous la coupe de Musk et de s’opposer à la désinformation et à la violence de X.
Donald Trump, nouvellement élu président des Etats-Unis d’Amérique, vient de nommer Elon Musk, propriétaire du réseau social X, à la tête d’un «département pour l’efficacité gouvernementale» (Doge). X est ainsi désormais officiellement lié à la nouvelle administration états-unienne.
Depuis son achat par Musk en 2022, le réseau social anciennement appelé «Twitter» a vu le développement de publications décomplexées aux relents racistes, d’extrême droite, misogynes, homophobes, anti-trans-identités, ou encore complotistes – parfois venant du propriétaire du réseau lui-même.
A partir de l’été 2024, Musk a officiellement soutenu la candidature de Donald Trump, et a mis la puissance du réseau social à son service, inondant de publications non seulement ses abonnés, mais aussi les autres usagers de la plateforme, adaptant l’algorithme pour mettre en avant ses publications personnelles. La nomination de Musk dans la nouvelle administration Trump, à un poste qu’il avait lui-même suggéré au candidat, est la conséquence logique de cet engagement.
Twitter un réseau social de choix pour être informé
Longtemps, Twitter a été le réseau social de choix pour suivre l’actualité, être informé au plus vite. Les changements mis en place par Musk, comme le remplacement des badges bleus certifiant l’authenticité des comptes par des badges achetabl
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