:quality(70):focal(1558x1364:1568x1374)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/FSM74FUCD5F4BIDWN53VZJZZE4.jpg)
Interview
Article réservé aux abonnés
La cinéaste argentine est mise à l’honneur au musée parisien jusqu’au 1er décembre, dans une rétrospective qui explore minutieusement une certaine déliquescence de son pays, entre colonisation et stigmates de la dictature.
Est-ce une coïncidence ? Le centre Pompidou à Paris consacre actuellement deux espaces à d’immenses cinéastes, qu’on croit par ailleurs savoir amis, dont le travail du son est à nul autre pareil. Ainsi après le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, c’est à la cinéaste argentine Lucrecia Martel, née à Salta en 1966, que reviennent les honneurs d’une rétrospective qui coïncide avec la sortie d’un livre d’entretiens et d’essais, la Circulation (1), premier ouvrage français consacré à son travail.
L’on espérait un peu que cette rétrospective serait l’occasion d’enfin voir Chocobar, documentaire très attendu sur lequel la cinéaste travaille depuis quatorze ans, consacré à l’assassinat du militant de la terre Javier Chocobar en Argentine en 2009. Mais le film, aux ambitions écrasantes (rien moins que réécrire le récit majoritaire de la colonisation, mais de telle manière qu’il puisse parler à tous) n’est pas tout à fait prêt, elle s’en expliquera lors de l’entretien. Voir ou revoir ses quatre longs métrages,
Leave a Comment