Guerre en Ukraine, viols de Mazan, agriculteurs en colère… L’actu de ce mardi 19 novembre

Chaque soir, la rédaction de Libé sélectionne les actualités du jour qu’il ne fallait pas rater en France et dans le reste du monde.

L’Ukraine confirme avoir frappé la Russie avec les missiles américains

«L’attaque contre la région de Briansk a été menée avec des missiles ATACMS», a déclaré un haut responsable ukrainien auprès de l’AFP ce mardi 19 novembre dans l’après-midi. Interrogé à ce sujet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a ni démenti ni confirmé, se bornant à dire que son pays avait des ATACMS à sa disposition et allait «les utiliser». Le chef de la diplomatie russe a de son côté promis une réponse «appropriée» à ces tirs, dénonçant l’implication des Etats-Unis dans ces frappes et y voyant une «nouvelle phase» dans le conflit. Sergueï Lavrov a affirmé que les ATACMS ne pouvaient pas être tirés par les Ukrainiens «sans l’aide d’experts et d’instructeurs américains» qui fournissent notamment «des données satellitaires, la programmation et le ciblage». Il a estimé que ces frappes sur le sol russe étaient «un signal» selon lequel l’Ukraine et les Occidentaux «veulent l’escalade».

Viols de Mazan : Gisèle Pelicot dénonce «le procès de la lâcheté»

«Il est temps qu’on change le regard sur le viol», a demandé ce mardi 19 novembre Gisèle Pelicot, lors de sa dernière intervention au procès des viols de Mazan, qui est pour elle celui «de la lâcheté» et d’une «société machiste et patriarcale». «Pour moi, ce procès sera le procès de la lâcheté», a répété à trois reprises la septuagénaire, face à son désormais ex-mari, Dominique Pelicot, tête baissée dans le box des accusés. «Il est grand temps que la société machiste et patriarcale, qui banalise le viol, change, il est temps qu’on change le regard sur le viol», a ensuite enchaîné Gisèle Pelicot, livrée, droguée, pendant une décennie par son mari à des dizaines d’inconnus qu’il recrutait sur internet.

200 enfants tués depuis le début de la guerre au Liban

Près de deux mois après le début de la guerre entre Israël et le Hezbollah, l’Unicef a alerté ce mardi sur le sort des enfants libanais. Plus de 200 ont été tués depuis le début du conflit, soit en moyenne «plus de trois» par jour. «Une tendance déconcertante se dégage : ces morts sont accueillies avec inertie par ceux qui sont en mesure de mettre un terme à cette violence», a dénoncé ce mardi James Elder, un porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance, lors d’un point de presse à Genève. Toutes les informations sur la guerre au Proche-Orient du jour.

Kamel Daoud accusé d’avoir volé l’histoire de son Goncourt

Une Algérienne de 31 ans affirme que l’auteur franco-algérien, fraîchement couronné du prix Goncourt, s’est inspiré de sa vie pour écrire son roman Houris, à partir de confidences qu’elle a partagées avec sa psychiatre, épouse de l’écrivain. L’éditeur parisien affirme que les personnages du livre sont «purement fictionnels». La jeune femme n’a pas eu besoin de lire le livre en entier pour reconnaître les contours de sa vie dans le destin d’Aube, personnage principal de Houris. Dès les premières pages, elle dit y avoir retrouvé des détails qui lui sont propres : ses cicatrices, les tatouages sur le corps, le massacre de ses proches par un groupe armé près de Tiaret, le lycée Lotfi d’Oran, jusqu’à la pension qu’elle touche, sa trachéotomie, ses consultations médicales, et son combat pour une intervention en France.

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Dans le chef-lieu du Lot-et-Garonne, fief de la Coordination rurale, 350 à 400 manifestants étaient sur le pont ce mardi 19 novembre. Ils ont déversé des déchets devant la préfecture pour dénoncer la surcharge administrative, les revenus trop bas et la négociation du traité de libre-échange du Mercosur. Reportage.

En Bretagne, la lettre à Barnier d’une maire en mal de budget : «Doit-on sacrifier le sport ? La culture ?»

Edile socialiste de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, Fanny Chappé a fait part au Premier ministre de son incompréhension face à l’effort réclamé à des communes déjà en difficulté.

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L’influenceuse a raconté sur sa chaîne YouTube sa coupure avec un quotidien rythmé par sept heures passées sur des écrans divers. Si on ne découvre rien d’imprévisible, l’expérience se révèle possiblement utile pour lutter contre l’hyperconnexion des jeunes. Notre billet.

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