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Scandales
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Le sixième groupe pharmaceutique mondial est lancé dans une course au profit, quitte à occulter certains risques de ses traitements «blockbusters» pour qu’ils se vendent.
«Rationaliser», «restructurer», «réorienter», pour une meilleure «rentabilité». Ce pourraient être les 4 «R» du sixième «big pharma» au monde, dont la direction entend bien doper davantage le cash-flow. Après 43 milliards d’euros de chiffres d’affaires l’an passé – dont 5,4 de bénéfices net et 4,4 reversés aux actionnaires –, Sanofi a encore relevé ses perspectives 2024 en juillet. C’est à la lumière de cette stratégie ultra-mondialisée qu’il faut voir la polémique autour de la vente de sa filiale santé grand public Opella et ses médicaments sans ordonnance, moins lucratifs, à un fonds d’investissement américain.
Poule aux œufs d’or
La fièvre de Sanofi à se recentrer sur la recherche et les médicaments les plus bankables est telle que le Parquet national financier a ouvert en 2023 une enquête préliminaire pour «diffusion d’informations fausses et trompeuses et manipulation de cours». Dans son collimateur, la com sur ses prévisions de vente de son traitement tête de gondole, le Dupixent, traitement au succès fulgurant contre l’asthme sévère, la dermatite ou les bronchites chroniques. Comme «société cotée, les informations financières
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