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Le portrait
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Numéro 2 du Parti socialiste, la discrète maire de Nantes occupe une place centrale dans l’union de la gauche.
La politique, c’est souvent des ego démesurés, qui s’écoutent parler, laissent penser qu’ils ont toujours dix coups d’avance, qu’ils avaient tout vu, tout prévu. C’est aussi des coups bas, des mensonges, des soutiens qui n’en sont pas et une violence fière d’elle. Au milieu de tout ça, Johanna Rolland. La maire socialiste de Nantes, discrète mais centrale à gauche, se faufile au milieu des stéréotypes de son milieu : prudente, humble, douce, pourrait-on dire si on ne craignait pas de tomber dans une autre caricature. Peu connue, elle est pourtant édile depuis 2014, numéro 2 du Parti socialiste, l’un des piliers de l’union de la gauche, citée comme potentielle ministre à chaque remaniement. Une politique modèle, chez laquelle on cherche en vain à trouver des aspérités ou les reliefs de l’imperfection. «Elle est mesurée, droite, déterminée, ce n’est pas la politique des coups d’éclat mais c’est sérieux et solide», résume l’eurodéputé PS Pierre Jouvet.
Johanna Rolland grandit dans «une famille typique de l’Ouest» : une mère institutrice, chrétienne, un père employé de banque, syndicaliste CFDT et anticlérical, et une forme d’humanisme en commun. L’
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