Smog au Pakistan : les enfants autorisés à retourner à l’école après une baisse de la pollution

Smog au Pakistan : les enfants autorisés à retourner à l’école après une baisse de la pollution

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Nuage toxique

Privés de classe depuis deux semaines à cause d’un nuage de pollution, les élèves du Pendjab pakistanais, à la frontière avec le nord de l’Inde, ont repris ce mercredi 20 novembre le chemin de l’école.

Cela faisait deux semaines que les écoliers étaient privés de cours dans la province du Pendjab, au Pakistan. Ce mercredi 20 novembre, ils ont pu retourner en classe. La pollution atmosphérique avait atteint un seuil considéré comme «dangereux», contraignant les établissements scolaires à fermer le 6 novembre. Maintenant que ce pic de pollution est redescendu, les écoles ont été autorisées à rouvrir plus tôt que prévu, les autorités avaient initialement annoncé un enseignement en ligne jusqu’au 24 novembre.

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Néanmoins, avec le smog – nuage de pollution – qui surplombe le Pendjab ainsi que le nord de l’Inde, l’administration interdit toujours les activités sportives en plein air à l’école, et ce jusqu’en janvier. Dans le centre de Lahore, la capitale de la province pakistanaise, les tuk-tuks, véhicules polluants, ont été bannis, tout comme les barbecues et les chantiers. Les espaces publics sont quant à eux fermés, et des milliers d’amendes ont été distribuées aux entreprises polluantes.

«Une catastrophe nationale»

Militants et experts, qui assurent que le smog n’est pas une fatalité, réclament des moyens pour changer radicalement les industries, les cultures et les transports dans l’un des pays les plus pollués du monde. La ministre de l’Environnement, Marriyum Aurangzeb, parle de «catastrophe nationale» qui «doit être traitée ainsi». Elle insiste sur le fait que «toute la nation doit se rassembler pour une action commune» contre le smog.

Ce nuage toxique est favorisé par les émanations de diesel bas de gamme, les fumées de brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal. Une exposition prolongée peut provoquer des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, des cancers du poumon et des maladies respiratoires, alerte l’Organisation mondiale de la santé. Selon l’Unicef, avant même que le smog ne s’abatte sur le Pakistan, «environ 12 % des décès d’enfants de moins de 5 ans étaient dus à la pollution atmosphérique».

Libération

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