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Reportage
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Les Grecs ont suivi l’appel à l’arrêt du travail ce mercredi 20 novembre, pour protester contre la vie chère et réclamer une hausse du salaire minimum, qui n’atteint que 830 euros mensuels. Quatorze ans après la crise économique de 2010, ses effets se font encore sentir.
Alors qu’elles tiennent une des banderoles du cortège de tête dans la manifestation qui se déroule ce mercredi 20 novembre à Athènes, deux femmes sortent une pancarte avec ces quelques mots : «Syndicat des travailleurs de l’entreprise Christian Dior.» Elles continuent leur marche, tenant la pancarte d’une main, portant la banderole de l’autre, la colère sur le visage. «L’entreprise Parfum Christian Dior Hellas refuse de se mettre à la table des négociations pour que nous signions une convention collective. Nous avons des années de service et nous sommes payées comme des personnes non qualifiées», explique Anastasia Paramenti, une des deux meneuses, vendeuse. Elle ajoute : «Chaque année, l’entreprise annonce que ses bénéfices ont augmenté, mais nous stagnons à 830 euros par mois», le montant du salaire minimum en Grèce. Chez Christian Dior Grèce, comme dans de nombreuses entreprises ou services publics, l’heure est au ras-le-bol.
Les deux grandes confédérations syndicales du pays – l’Adedy pour le secteur public, la GSEE pour le privé – avaient appelé ce mercredi à une grève générale de vingt-quatre heures «contre la vie chère, pour la hausse des salaires et la signature de conventions collectives». En Grèce, l’inflation reste élevée.
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