:quality(70):focal(1167x764:1177x774)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/KCDF6S44NBDM5EDTLLRGCR2KEE.jpg)
Reportage
Article réservé aux abonnés
Jusqu’en 2026 au moins, les propriétaires d’une carte restaurant pourront continuer de l’utiliser pour leurs emplettes dans les supermarchés. Pour sonder l’impact sur la vie des premiers concernés, «Libé» est allé à la rencontre des usagers et des restaurateurs.
Ce jeudi 21 novembre, sous les premiers flocons de neige de la saison pour l’Ile-de-France, la foule se réfugie précipitamment dans le centre commercial Okabe, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). A l’intérieur, un Action, un Burger King, mais surtout un Auchan, 12 000 mètres carrés sur deux niveaux. A seulement une station de métro de Paris, sur la ligne 7, le supermarché est une aubaine pour les consommateurs en quête d’économies nécessaires. Au rayon des fruits et légumes, un jeune garçon ajoute des bananes qu’il a oublié de peser dans l’un des deux paniers à roulette rouge, déjà bien rempli, de Bernadette, 53 ans. Pour payer ses courses conséquentes, l’infirmière compte sur sa carte restaurant qui pourra prendre jusqu’à 25 euros, le maximum que l’on puisse débourser par jour, sur le total des achats.
«Manger dehors tous les midis, ça ne se fait plus»
En 2022, pour permettre aux ménages de lutter contre la vie chère, le gouvernement a voté la possibilité d’acheter avec ses tickets-restaurant des produits non consommables immédiatement, comme la farine, les pâtes, des haricots surgelés etc. Cette décision est «très utile» pour la cinquantenaire qui «dépense l’argent disponible sur [s
Leave a Comment