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Extrême droite
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a annoncé ce vendredi 22 novembre le lancement d’une enquête interne concernant les activités au sein de locaux mis à disposition du Rassemblement national qui auraient pu profiter au député Franck Allisio.
Après les assistants parlementaires fictifs, le RN semble décidément avoir du mal à utiliser correctement les moyens mis à sa disposition. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a annoncé ce vendredi 22 novembre déclencher une enquête sur les moyens mis à disposition du Rassemblement national après un article du site d’investigation Marsactu faisant état de l’utilisation de locaux régionaux pour les activités du député d’extrême droite Franck Allisio.
«Le 21 novembre 2024, le site d’information Marsactu a publié une vidéo dans laquelle nous pouvons constater que les locaux du Conseil régional, mis à disposition du groupe Rassemblement national, sont utilisés pour la préparation d’envoi de courriers dont l’objet relève des fonctions de député de Franck Allisio», également élu au Conseil régional, a déclaré la région dans un communiqué.
«Ces faits posent la question de légalité de l’utilisation de ces moyens», poursuit-elle, précisant que le président de la région, Renaud Muselier (Renaissance), «a décidé de déclencher une enquête interne confiée à l’inspection générale des services pour s’assurer de la bonne utilisation des moyens mis à disposition du groupe Rassemblement national», dans l’opposition au Conseil régional.
A titre conservatoire, tous les moyens dédiés à l’envoi de courrier par les groupes politiques de la région sont suspendus, a-t-elle aussi précisé. En fonction des résultats de l’enquête interne, la région «informera les autorités judiciaires compétentes».
Marsactu a mis en ligne une vidéo qui montre selon le site que «la salle de réunion du groupe à la région sert très clairement de base arrière au député RN» avec «des enveloppes siglées ‘‘Assemblée nationale’’ et des autocollants d’adresse».
Interrogé par l’AFP, Franck Allisio s’est dit «d’une sérénité absolue». «Il n’y a rien du tout d’illégal, j’avais des cartons d’invitation de Franck Allisio dans mon bureau». Il a en revanche réclamé une enquête au sujet de la vidéo obtenue par Marsactu.
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