Paul de Saint-Sernin : «Le metal, c’est trop de bruit, ça m’agresse»

L’humoriste dévoile ses goûts musicaux à «Libération»

Avant d’être payé pour faire rire, Paul de Saint-Sernin a été journaliste sportif, pour le groupe Canal + puis l’Equipe 21. Ce supporteur du PSG s’est ensuite produit dans des comedy clubs, avant d’intervenir dans l’émission Quelle époque ! sur France 2. Depuis septembre, il joue sur la scène du Théâtre du Marais à Paris son premier spectacle, avec l’ambition de «juste faire marrer les gens».

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent avec votre propre argent ?

Sniper, Gravé dans la roche, en CD.

Votre moyen préféré pour écouter de la musique, MP3, autoradio, platine CD, vinyle… ?

Deezer sur mon téléphone et avec mes AirPods.

Le dernier disque que vous avez acheté et sous quel format ?

La réédition de Feu de Nekfeu.

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Dans la rue le soir, avec la musique à fond dans les oreilles.

Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ? Quel genre de musique ?

Oui, quand j’apprends mes sketchs à voix haute, j’ai peur qu’on m’entende à travers la porte, donc je mets Deezer en mode aléatoire pour que cela recouvre ma voix.

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Aïcha de Khaled, je peux la chanter à fond, mais pas forcément devant plein de monde.

Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?

J’t’emmène au vent de Louise Attaque. Je n’aime ni la mélodie ni la voix de Gaëtan Roussel.

Le disque qu’il vous faudra pour survivre sur une île déserte ?

Encore une fois, Feu de Nekfeu. C’est celui que j’ai écouté le plus.

Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particulièrement attaché et pourquoi ?

Celui de Nekfeu, Seine Zoo Records.

Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous comme une œuvre d’art ?

Lil Wayne, Tha Carter 4. Il est en school boy américain et je m’en suis inspiré pour mon affiche de spectacle. C’est vintage et cool.

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Etant un fan du PSG, ce serait Paris-SG, tous ensemble on chantera. Quand je suis au Parc des Princes et que les supporteurs la chantent, je me tourne vers mon voisin et lui dis à chaque fois qu’à mon enterrement je veux ça.

Savez-vous ce que c’est que le drone métal ?

Non.

Préférez-vous les disques ou la musique live ?

Le live, ça se rapproche du spectacle vivant et moi c’est ce que j’aime avant tout. C’est une belle communion.

Votre plus beau souvenir de concert ?

Aucun ne m’a marqué plus qu’un autre.

Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound-system ou n’allez-vous jamais en club ?

Je n’y vais qu’une fois par an. Je préfère les endroits où on peut discuter, et je suis très mauvais danseur.

Quel est le groupe que vous détestez voir sur scène mais dont vous adorez les disques et inversement ?

Je n’ai eu ça qu’avec des joueurs de foot.

Votre film musical préféré ou votre musique de film préférée ?

8 Mile avec Eminem, avec la scène mythique de la battle.

Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?

Couleur menthe à l’eau d’Eddy Mitchell.

Le morceau qui vous rend fou de rage ?

Je ne suis pas du tout metal, c’est trop de bruit, ça m’agresse. J’aime les mélodies.

Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?

Nekfeu, les Etoiles vagabondes.

Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?

1995, le premier groupe de Nekfeu. J’étais ado et je vivais leurs trucs par procuration. Ça aurait pu être mes potes.

La chanson ou le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ?

Ireland’s Call, un hymne du rugby irlandais. Je l’ai chanté tous les matins pendant un an quand j’étais dans pensionnat en Irlande à 12 ans.

Ses titres fétiches

Gloria Gaynor I Will Survive (1978)

Eminem Lose Yourself (2002)

Nekfeu On verra (2018)