Interview
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Alors que le gouvernement se divise sur la hausse de la fiscalité sur le gaz, la nouvelle ministre de la Transition écologique défend la rigueur promue par Michel Barnier mais maintient son intention de taxer le gaz ainsi que plusieurs autres niches brunes et, globalement, de verdir le budget.
Augmenter la taxe sur l’électricité ou celle sur le gaz ? L’une sera moins douloureuse pour le portefeuille des Français, l’autre plus vertueuse écologiquement. Alors que le projet de loi de finances présenté jeudi 10 octobre arrive cette semaine à l’Assemblée, le gouvernement s’écharpe sur la mesure la plus acceptable pour trouver de nouvelles recettes en temps d’austérité budgétaire. Dans le camp des anti-fossiles, favorable en ce moment à un alourdissement de la fiscalité du gaz, on trouve Agnès Pannier-Runacher. Ce lundi, la ministre de la Transition écologique et de l’Energie plaide, dans un entretien à Libération, pour un verdissement accru de la fiscalité. Et malgré plusieurs coupes importantes sur le Fonds vert ou sur MaPrimeRénov’, elle assure vouloir poursuivre la planification écologique.
En arrivant à Matignon, Michel Barnier a élevé conjointement dettes financière et écologique au rang de ses priorités. Au vu du budget pour 2025,
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