Le 17 novembre à Soumy, en Ukraine, une explosion a retenti à 20h30, tuant 12 personnes et blessant plus de 90. Les missiles et les drones kamikazes frappent généralement à l’aube, mais ce soir-là, les forces russes ont attaqué alors que la population était encore dans les rues.
Vingt minutes après le bombardement, des ambulances ont transporté les corps sur le lieu de l’explosion, où Tatiana pleurait sa fille Anastasia, 14 ans. Igor se lamentait sur le corps de son fils Ilya, 9 ans, dont le visage était déjà blanc.
Les fenêtres étaient soufflées, les murs marqués d’impacts et les carcasses de voitures fumaient. Les secouristes et les civils ont évacué les résidents surpris par l’explosion, dont les corps étaient lacérés d’éclats de verre.
Les funérailles d’Anastasia ont eu lieu trois jours plus tard. Ses camarades de quartier et de collège, ainsi que sa famille, ont assisté à la cérémonie, tenant des cierges et des fleurs. Les hommes d’Église ont chanté des chants funéraires et répandu de l’encens.
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