Les drogues dans la littérature
- De Thomas De Quincey à Will Self, les drogues ont inspiré de nombreux écrivains.
- Arthur Rimbaud a préconisé un “dérangement raisonné de tous les sens” pour la création poétique.
- Les drogues peuvent être un moyen d’explorer l’introspection créative, mais elles comportent aussi des risques.
L’ambiguïté des drogues

L’écrivain allemand Ernst Jünger résume l’ambiguïté des drogues dans son ouvrage Approches, drogues et ivresse : “Oublier quelque chose, fuir quelque chose et d’autre part vouloir atteindre, gagner quelque chose, c’est entre ces deux pôles que se meut tout le problème de l’ivresse.”
Les drogues peuvent être utilisées pour oublier la douleur, le chagrin ou pour s’ouvrir à une conscience différente. Pour Jacques Rigaut, l’un des membres du groupe dada, l’usage des drogues n’a besoin d’aucune justification.
Alice au pays des merveilles
Si Rabelais évoquait déjà des substances altérant l’esprit au XVIe siècle, Thomas De Quincey est le premier écrivain à avoir raconté sans fard l’usage récréatif de l’opium. Ses Confessions d’un mangeur d’opium anglais, publiées en 1822, ont inspiré de nombreux écrivains, dont Balzac.
Leave a Comment