Haut les coeurs
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Alors que le compromis noué à Bakou suscite des critiques et que le montant du nouvel engagement financier est jugé insuffisant, «Libération» revient sur trois pas en avant accomplis par le Mexique, l’Indonésie, le Royaume-Uni et le Brésil, qui prouvent que les sommets climatiques restent précieux.
La vingt-neuvième Conférence des parties sur le climat (COP29) s’est terminée dans la nuit de samedi à dimanche dans la capitale azerbaïdjanaise, Bakou, avec une impression mitigée de «peut mieux faire». Les 197 pays ont adopté un accord qui prévoit, d’ici 2035, que les pays développés approvisionnent de 300 milliards de dollars annuels l’enveloppe destinée à financer la transition des pays en développement, soit quasi moitié moins que la somme demandée par ces derniers. Sur le sujet de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la situation est pire qu’en demi-teinte, puisque les parties ont été incapables de s’entendre sur un texte pour réaffirmer l’engagement d’une «transition hors des énergies fossiles» pris en 2023 à la COP28 de Dubaï. Le bilan est donc bien gris. Mais entre des postures difficilement malléables, des obstructions en tout genre et une présidence azerbaïdjanaise critiquée, cette quinzaine de COP29 a également connu quelques moments de consolation, dont ces trois épisodes, qui méritent tout de même ici de s’y attarder.
Le Mexique a acté l’objectif «zéro émission nette» d’ici à 2050
La nouvelle est tombée lors d’une conférence de presse, par l’intermédiaire du représentant du ministère de l’Environnement mexicain envoyé à Bakou, Jose Luis Samaniego. Dernier pays membre du G20 à sauter le pas, le
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