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Enquête
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L’homme d’affaires a piloté le rachat de l’école de journalisme parisienne par un consortium désireux d’une formation «antiwoke» et écrasé par l’ombre de Vincent Bolloré. Il s’était précédemment illustré en rachetant des châteaux pour y monter des spectacles vantant une France conservatrice et catholique.
Petit, en vacances, dans certaines maisons familiales plantées au cœur de l’Auvergne ou de la Provence, Vianney d’Alançon élevait des moutons. «J’adorais ça quand j’étais jeune. J’ai passé plus de temps dans les étables que dans les écoles», raconte l’entrepreneur de 38 ans qui ne revendique pour seul diplôme que son permis de chasse. Sous-entendu, il ne serait pas «la caricature» que son nom bourgeois, son parcours professionnel, son business de bijoux religieux et l’achat de châteaux ou encore son solide réseau catholique (du consensuel Dîner des bâtisseurs à sa grande proximité avec l’ultra-réac évêque Dominique Rey) tendent à dessiner. Sans compter son répertoire rempli de puissants contacts politiques, culturels, médiatiques et économiques.
D’ailleurs, il nous fait remarquer qu’il n’a répondu à aucun média à part à Libération, preuve de son ouverture d’esprit, depuis l’annonce surprise de sa nomination au poste de président de l’ESJ Paris. Laquelle se vante d’être la plus ancienne école de journalisme – mais toujours pas reconnue par la profession – et qu’il
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