Frappes sur Beyrouth, Palestiniens tués en Cisjordanie… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 25 novembre

Frappes sur Beyrouth, Palestiniens tués en Cisjordanie… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 25 novembre

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L’essentiel des actualités autour de la guerre au Proche-Orient ce lundi 25 novembre.

De nouvelles frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth

Ce lundi matin, de nouveaux raids israéliens ont été menés dans le sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah. Selon l’Agence nationale d’information au Liban, «l’aviation israélienne a mené trois frappes sur les environs de Haret Hreik», un quartier de la banlieue sud. Des images de l’AFP révèlent que des colonnes de fumée se sont élevées de deux secteurs visés. Avant les attaques, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait prévenu sur la plateforme X, que trois immeubles allaient être visés, appelant les habitants à évacuer. L’armée israélienne a par la suite affirmé avoir frappé «plusieurs centres de commandement du Hezbollah». Depuis que les frappes ont démarré de manière intensive il y a deux mois, une grande partie des habitants de cette zone aux portes de Beyrouth a déserté.

Le corps du rabbin tué aux Emirats en cours de rapatriement vers Israël

Le corps du rabbin israélo-moldave retrouvé tué aux Emirats arabes unis est en cours de rapatriement vers Israël, où il sera inhumé, a annoncé ce lundi l’organisation israélienne Zaka, chargée de secourir et collecter les restes des morts. Les funérailles auront lieu ce lundi vers 22 heures (heure française) sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël depuis 1967, a précisé Habad Loubavitch, le mouvement hassidique ultra-orthodoxe pour lequel le rabbin Tzvi Kogan œuvrait. Plus tôt dans la journée, les Emirats arabes unis ont annoncé avoir trouvé «l’identité des trois personnes qui ont perpétré le meurtre», précisant qu’ils étaient étaient Ouzbeks, et âgés de 28 et 33 ans.

La mort de trois journalistes au Liban est un «crime de guerre apparent», selon Human Rights Watch

L’ONG de défense des droits de l’Homme a qualifié, ce lundi, de «crime de guerre apparent» la frappe israélienne ayant tué trois journalistes au Liban le mois dernier, ajoutant qu’une bombe équipée d’un kit de guidage de fabrication américaine avait été utilisée. La frappe, survenue le 25 octobre, a visé un complexe touristique à Hasbaya où séjournaient une douzaine de journalistes travaillant pour des médias libanais et arabes. L’armée israélienne a indiqué que l’attaque visait des combattants du Hezbollah. Human Rights Watch estime qu’elle constitue «très vraisemblablement une attaque délibérée contre des civils, et donc un crime de guerre apparent». Selon l’ONG, «l’armée israélienne savait ou aurait dû savoir que des journalistes séjournaient dans la zone, et plus particulièrement dans le bâtiment ciblé».

Le Liban condamne les attaques contre la Finul

Beyrouth a condamné ce lundi 25 novembre les attaques ayant visé la mission de maintien de la paix des Nations unies (Finul), notamment le tir de roquette de la semaine dernière qui a blessé légèrement quatre soldats italiens. La Finul, composée de 10 000 hommes, surveille les hostilités le long de la frontière entre Israël et le Liban, une zone touchée par de violents affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes. Les soldats de la Finul ont subi plusieurs attaques, provenant des deux côtés, depuis le début de l’offensive terrestre d’Israël à la fin du mois de septembre. «Le Liban condamne fermement toute attaque contre la Finul et appelle toutes les parties à respecter la sécurité des troupes et de leurs locaux», a déclaré le ministre libanais des Affaires étrangères, Abadllah Bou Habib en marge du G7 à Anagni, au sud-est de Rome. Alors que l’homme d’Etat libanais condamner également «les récentes attaques contre le contingent italien» et déplorait ces «hostilités injustifiées», l’Italie s’est exprimée accusant le Hezbollah d’être probablement responsable de l’attaque perpétrée contre ses troupes au sein de la Finul

Un cessez-le-feu serait «une grosse erreur», selon le ministre à la Sécurité nationale israélien

Itamar Ben Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale et allié d’extrême droite de Benyamin Nétanyahou, juge ce lundi qu’un accord de cessez-le-feu au Liban, serait une «grosse erreur». Un tel projet est en cours de discussion mais selon lui, cela serait «une occasion historique manquée d’éradiquer le Hezbollah.» Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro iranien. Lors d’une tournée au Liban et en Israël la semaine dernière, l’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a fait état de «progrès supplémentaires» vers une trêve. «Comme je l’avais déjà prévenu à Gaza, je préviens maintenant également Monsieur le Premier ministre. Il n’est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord ! Il faut continuer jusqu’à la victoire absolue !» a martelé Ben Gvir.

Deux Palestiniens, dont un adolescent, ont été tués en Cisjordanie

L’Autorité palestinienne a rapporté que deux Palestiniens avaient perdu la vie lors d’un raid de l’armée israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Des tirs palestiniens auraient répliqué. Tsahal est rentré dans un village de Ya’bad, au sud-ouest de Jénine, et des affrontements ont éclaté. Des soldats israéliens ont tiré à balles réelles, selon l’agence officielle palestinienne Wafa. Mohammed Rabie Hamarsheh, 13 ans, et Ahmed Mahmoud Zaid, 20 ans, ont été tués, relate le ministère palestinien de la Santé. De son côté, une source militaire israélienne a signalé que lors «d’une opération antiterroriste dans la zone de Ya’bad, deux terroristes ont lancé des explosifs sur des soldats. Les soldats ont répondu par des tirs qui ont touché leurs cibles».

Près de 45 000 morts à Gaza

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé, ce lundi, un nouveau bilan de 44 235 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 24 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104 638 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Libération

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