La galaxie Trump : fidèles parmi les fidèles, climatosceptiques, médecin sulfureux, milliardaires… Avec qui va gouverner le président élu ?

La galaxie Trump : fidèles parmi les fidèles, climatosceptiques, médecin sulfureux, milliardaires… Avec qui va gouverner le président élu ?

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En 2016, Donald Trump, novice en politique, en avait sué pour constituer son administration. Huit ans plus tard, il en va tout autrement. Sans le garde-fou d’un parti républicain désormais à sa botte, le président élu a procédé depuis sa victoire à une salve de nominations, dont certaines pour le moins surprenantes. Au-delà de la désignation d’Elon Musk comme chargé de «l’efficacité gouvernementale», avec les risques de conflits d’intérêts afférents, le choix d’une ex-patronne de la Fédération de catch à l’Education ou d’un sulfureux vaccino-sceptique à la Santé témoigne du critère de choix principal de Trump : la fidélité à sa personne. Peu importe si le CV de certains impétrants ne les destinait pas à exercer des responsabilités au niveau fédéral.

J.D. Vance, de repenti à vice-président

En annonçant le choix comme colistier de l’un de ses soutiens les plus dévoués, un sénateur capable d’assurer que l’assaut du Congrès le 6 janvier 2021 relevait des droits constitutionnels de l’ex-président, Trump confirme qu’il ne prend pas le risque de s’accompagner d’un nouveau Mike Pence, promis à la pendaison par les insurgés pour s’être opposé au putsch de janvier 2021. Vance a lui-même plusieurs fois rappelé qu’il aurait, s’il avait été élu à l’époque, tenté d’imposer de nouveaux grands électeurs pour garantir le maintien au pouvoir de Trump. Notre article.

Susie Wiles, la vigie ambitieuse et redoutée de Trump nommée cheffe de cabinet

Il a paradoxalement fallu attendre Donald Trump pour que l’un des postes les plus stratégiques du pouvoir exécutif américain soit confié à une femme. Le 8 novembre, le président élu a nommé Susan Summerall Wiles, communément appelée Susie Wiles, au poste de chief of staff, cheffe de cabinet de la Maison Blanche. Le milliardaire doit beaucoup à cette consultante politique qui a dirigé, aux côtés du communicant Chris LaCivita, sa campagne victorieuse. Notre profil.

Elon Musk, l’homme le plus riche du monde à la tête d’un ministère de l’«efficacité gouvernementale»

Au moins une promesse de campagne qu’il devrait tenir. Donald Trump a déclaré mardi 12 novembre qu’il comptait nommer l’homme le plus riche de la planète, Elon Musk, à la tête d’un ministère nouvellement créé de l’«efficacité gouvernementale», conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy. «Ensemble, ces deux Américains formidables traceront le chemin pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales», a célébré le président élu dans un communiqué, assurant que ces deux alliés de sa campagne allaient «envoyer des ondes de choc dans le système». Notre article.

Vivek Ramaswamy, milliardaire, climatosceptique et «ministre» temporaire aux côtés d’Elon Musk

Pour lui, «l’avortement est une forme de meurtre». Le gouvernement «a menti sur le 11 Septembre». Et le changement climatique est «un canular». Faites la connaissance de Vivek Ramaswamy, ancien candidat républicain à la présidentielle américaine, entrepreneur à succès et futur «ministre» aux côtés du milliardaire Elon Musk. En binôme avec le PDG de Tesla, l’homme âgé de 39 ans prendra la tête d’un «ministère de l’efficacité gouvernementale». Une instance temporaire, chargée de tailler dans les régulations, les dépenses et les effectifs fédéraux jusqu’au 4 juillet 2026, date du 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance. Notre profil.

Thomas Homan, le «tsar des frontières» au service de la politique anti-immigration

Thomas Homan a consacré plus de la moitié de sa vie à l’application stricte des lois de répression de l’immigration. A 62 ans, l’ancien policier à l’imposante carrure et à l’expression sévère a déjà dirigé l’agence de contrôle des frontières durant le premier mandat de Donald Trump, entre janvier 2017 et juin 2018. Il a soutenu la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique, et plus globalement la politique de «tolérance zéro» lancée par l’ex-président contre l’immigration illégale. Celle-ci consistait notamment à ouvrir des poursuites pénales contre toutes les personnes entrées illégalement par la frontière avec le Mexique, y compris les parents accompagnés de leurs enfants, entraînant la séparation de milliers de familles. En 2017, les arrestations de migrants aux Etats-Unis avaient bondi de 40 % par rapport à l’année précédente. Notre article.

Brooke Rollins, fidèle parmi les fidèles, au poste de secrétaire à l’Agriculture

Cette avocate conservatrice de 52 ans a par le passé été directrice du Conseil de politique intérieure de la Maison blanche à la fin du premier mandat de Donald Trump, avant de fonder en 2021 l’AFPI avec d’autres personnalités proches du candidat républicain, Larry Kudlow et Linda McMahon, elle-même nommée ministre de l’Education. Ce groupe de réflexion avait pour mission de promouvoir le programme de politique publique de l’ancien président américain. A la tête du département de l’Agriculture, la dernière arrivée du gouvernement Trump supervisera les programmes agricoles et alimentaires du gouvernement, la recherche et le commerce de denrées alimentaires ainsi que la sécurité alimentaire, le bien-être animal et la santé des plantes. Notre article.

Scott Bessent, un milliardaire au Trésor américain

Nommé vendredi 22 novembre, le fondateur de la société d’investissement Key Square Group de 62 ans et proche de longue date de la famille Trump, va jouer un rôle essentiel dans la mise en œuvre du programme économique du futur chef d’Etat américain, mais aussi dans la maîtrise de la dette publique. Il devra notamment augmenter et pérenniser les baisses d’impôts réalisées durant le premier mandat de l’homme d’affaires (2017-2021) et qui arriveront à expiration en 2025. Sa mission sera aussi de gérer la réduction du déficit public, la maîtrise de la dette fédérale qui atteint 36 000 milliards de dollars, ainsi que les relations commerciales avec les principaux partenaires de Washington, dont la Chine. Si sa nomination est approuvée par le Sénat, Scott Bessent deviendra le Premier ministre ouvertement gay d’un gouvernement républicain. Notre article.

Robert F. Kennedy Jr, «la pire personne possible» chargée de la santé des Américains

Parmi la litanie de promotions affligeantes opérées jour après jour par le président élu, la nomination, le 14 novembre, de Robert F. Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé des Etats-Unis est certainement celle qui résume le mieux le cirque trumpiste comme amalgame de cour du roi et des miracles : un vaste théâtre d’opportunismes narcissiques. Dénué d’expertise médicale mais riche d’un passif conspirationniste aux conséquences déjà graves, la nomination de RFK Jr, ainsi rétribué de son soutien à la campagne de Donald Trump, alarme experts et médecins. Notre article.

Marco Rubio, un faucon à la tête de la diplomatie sauce Trump

Figure du Tea Party lors de sa première élection en 2010 à la Chambre haute du Congrès, le possible successeur d’Antony Blinken s’est illustré par ses positions dures à l’égard de la Chine, de l’Iran, du Venezuela et de Cuba, et considéré comme un faucon de la politique étrangère des Etats-Unis. Fils d’exilés cubains – ce qu’il n’omet jamais de rappeler –, Marco Rubio a construit son identité politique en soutenant le renversement de gouvernements autocratiques. Il avait contribué à persuader Trump, lors de son premier mandat, d’adopter une politique de sanctions sévères contre le Venezuela pour tenter, en vain, de renverser Nicolás Maduro. Notre article.

Pete Hegseth, animateur télé de Fox News et accusé d’agression sexuelle, nommé à la Défense

Sur son torse, une croix de Jérusalem, un emblème des Croisades. Sur son biceps, l’inscription Deus vult, «Dieu le veut» en latin, cri de ralliement de la Première Croisade au XIe siècle récupéré ces dernières années par la mouvance suprémaciste blanche. Sur son bras, un drapeau américain orné d’un fusil d’assaut. Les tatouages de Pete Hegseth, choisi par Donald Trump pour être secrétaire à la Défense, en disent long sur le personnage. Ancien militaire, l’homme de 44 ans enchaîne les polémiques, notamment à cause de ses positions ultraconservatrices. «Pete est dur, intelligent et un véritable partisan de l’idée «l’Amérique d’abord»», a déclaré le 12 novembre le président élu lors de son annonce. «Avec Pete à la barre, les ennemis de l’Amérique sont prévenus : notre armée redeviendra grande et l’Amérique ne reculera jamais», a-t-il poursuivi. Notre article.

Howard Lutnick, ministre du Commerce choisi pour accomplir la révolution protectionniste promise

Pressenti à la tête du Trésor américain, où il avait les faveurs d’un Elon Musk, Howard Lutnick sera finalement le choix de Donald Trump pour diriger le ministère du Commerce. Le président élu a officialisé mardi 19 novembre la nomination de celui qu’il vante comme une «force motrice de Wall Street depuis plus de trente ans» – et un membre de longue date de son orbite, aussi, en vieux copain, apparu dans sa série de téléréalité The Apprentice, qui a personnellement donné et levé des dizaines de millions de dollars pour ses campagnes depuis 2019 et copréside aujourd’hui l’équipe en charge du casting de sa nouvelle administration. Avec semble-t-il une inclination à confondre les intérêts de ses propres affaires et ceux de la transition présidentielle, au risque de s’attirer l’agacement de Trump et d’une partie de sa garde rapprochée. Notre article

Linda McMahon, ex-patronne de la Fédération du catch à l’Education et Mehmet Oz, docteur médiatique à un poste clé de la Santé

Deux nouveaux portraits qui entrent en bonne place dans la galerie des horreurs de la nouvelle administration Trump. Le président républicain élu a annoncé mardi 19 novembre au soir deux nouvelles nominations surprenantes, puisant parmi les plus fidèles au sein de sa garde rapprochée : l’ancienne patronne de la fédération de catch WWE, Linda McMahon, deviendra ministre de l’Education, tandis que le médiatique chirurgien Dr Mehmet Oz occupera un poste clé dans la Santé. Notre article.

Pam Bondi à la Justice, après le renoncement de Matt Gaetz

Figure d’agitateur incendiaire de l’extrême droite Maga, loyal à Trump jusque dans un mimétisme absolu de ses pires outrances, mais cerné par les inimitiés et surtout les révélations quant à son recours aux drogues et à la prostitution, Matt Gaetz semblait en très mauvaise posture en vue de sa confirmation par le Sénat. Dans un communiqué posté sur X, le représentant de Floride a annoncé renoncer à cette nomination, au motif de ne pas entraîner dans «une querelle inutilement prolongée à Washington» la transition en cours vers une nouvelle administration Trump «opérationnelle dès le premier jour». Il a été presque aussitôt remplacé par l’ex-patronne de la justice floridienne Pam Bondi, qui avait défendu Trump lors de son premier procès en destitution. Notre article.

Karoline Leavitt, une attachée de presse comme porte-parole de la Maison Blanche

Une fidèle dans l’entourage immédiat de Donald Trump. Karoline Leavitt a été désignée porte-parole de la Maison Blanche, un poste aussi prestigieux qu’exposé pour celle qui a fait ses preuves à ses côtés durant la campagne. «Karoline est intelligente, solide et s’est avérée être une communicante très efficace», a déclaré Donald Trump dans un communiqué. Ce poste stratégique implique de répondre face caméra aux questions de la presse de manière quasi quotidienne. Karine Jean-Pierre, l’actuelle titulaire du poste au sein de l’administration Biden, occupe à 50 ans cette fonction depuis mai 2022. Notre article

Mike Huckabee et Steven Witkoff, deux fervents soutiens d’Israël à des postes diplomatiques clés

Présentés par Donald Trump comme des «voix infatigables de la paix au Moyen-Orient», les deux hommes que le Président-élu vient de désigner à deux postes clés pour la région présagent d’une vision toute trumpiste de la paix. Le premier, Mike Huckabee, 69 ans, ancien gouverneur de l’Arkansas nommé ambassadeur des Etats-Unis en Israël, est un pasteur baptiste évangélique, qui «adore Israël et le peuple d’Israël qui l’aime aussi», a fait valoir Trump dans son annonce de la nomination de «Mike». Quant à Steven Witkoff, 67 ans, désigné comme envoyé spécial pour le Moyen-Orient, il s’agit d’un magnat de l’immobilier, à la tête d’une fortune estimée à plus d’un demi-milliard de dollars, grand contributeur de la campagne républicaine et surtout partenaire régulier des parties de golf de Donald Trump en Floride. Notre article.

Brendan Carr, le «combattant de la liberté d’expression» président de la Commission fédérale des communications

Brendan Carr a longtemps erré dans les couloirs de la Commission fédérale des communications (FCC), dont le siège se situe à Washington. Embauché comme conseiller juridique en 2012, promu au rang de commissaire en 2017 par Donald Trump, ce régulateur prend désormais la tête de l’organisation chargée des télécommunications à la demande de ce même président réélu des Etats-Unis. Un «combattant de la liberté d’expression» que le chef d’Etat espère bien voir s’attaquer aux géants de la tech. Notre article.

Libération

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