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Libé des auteur·es jeunesse
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De nombreuses adolescentes engloutissent avec délectation des récits d’amour où les violences psychologiques, voire sexuelles, sont la norme. Une tendance qui peut avoir des effets néfastes sur leur vision du couple et de la sexualité.
Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes ce mercredi 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Un cheeseburger dégoulinant de cheddar fondu accompagné de frites, ça vous tente ? D’autant plus si on a la flemme de cuisiner ou qu’on n’a plus rien dans le frigo. Un cheat meal ne fait pas de mal de temps en temps, après tout. Oui, mais si ça devenait notre normalité ? Exactement comme le corps risque de débloquer si on se met à consommer du fast-food au quotidien, il me semble dangereux de s’habituer à se divertir via des intrigues où la toxicité du couple est glamourisée… surtout si on est jeune et inexpérimenté·e.
J’ai 15 ans quand le premier tome de la saga Twilight sort en librairies. De nature réfractaire à me jeter sur les «phénomènes» quand ils émergent, je passe mon chemin. Quelques années plus tard, à la vingtaine et déjà en couple avec l’homme qui partage encore ma vie aujourd’hui, le premier film adapté des romans s’apprête à sortir en salles – on est bombardés d’affiches et autres bandes-annonces. Ma fâcheuse obsession à comprendre la pop cult
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