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Avec des peines s’échelonnant de quatre à vingt ans, la quasi-totalité des réquisitions ont été prononcées par le ministère public, ce mardi 26 novembre. L’accusation les avait mises en regard la veille avec la tendance des 50 coaccusés, au fil du procès, à minimiser leur responsabilité, voire à nier les viols.
Avertissement
«Libération» couvre jusqu’à la fin de l’année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
Leurs voix se cassent parfois sur cette longue litanie. En deux jours, le ministère public, exceptionnellement à deux têtes (Jean-François Mayet et Laure Chabaud), a déroulé la quasi-totalité de ses réquisitions à l’encontre des 51 accusés du procès des viols de Mazan. La peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle n’a été requise, lundi, qu’à l’encontre de Dominique Pelicot, «chef d’orchestre» de ces viols sous soumission chimique infligés durant neuf ans à son ex-épouse Gisèle Pelicot. Un «plafond de verre», qui «par effet rebond limitera l’échelonnement possible des autres peines des accusés», faisait remarquer lundi la vice-procureure. Affaire dans l’affaire, il avait ainsi été demandé dix-sept ans de prison en ce qui concerne Jean-Pierre M., le seul accusé à ne pas avoir violé Gisèle Pelicot, mais sa propre épouse, en reproduisant le mode opératoire de Dominique Pelicot.
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Pour les 45 autres accusés dont les cas ont été examinés, le ministère public demande aussi à la Cour criminelle départementale du Vaucluse de les déclarer coupables. Des peines de quatre ans (pour le seul
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