André Lajoinie, figure emblématique du communisme rural français, est décédé le 26 novembre à l’âge de 94 ans. Ancien député et candidat communiste à l’élection présidentielle de 1988, il était connu pour son accent rocailleux et son sourire bienveillant.
Né en Corrèze en 1929, André Lajoinie adhère au Parti communiste en 1948. Autodidacte, il devient permanent de la fédération corrézienne des syndicats d’exploitants agricoles en 1954. Il est grièvement blessé lors d’une manifestation contre la guerre d’Algérie en 1958.
En 1962, Waldeck Rochet le fait venir à Paris à la section agricole du comité central. André Lajoinie collabore à l’hebdomadaire La Terre, dont il devient directeur en 1977. Il s’installe à La Courneuve, où il épouse Paulette Rouffiange, une militante communiste.
- Député de la Corrèze de 1973 à 1986 et de 1988 à 1993
- Candidat communiste à l’élection présidentielle de 1988
- Secrétaire national du PCF chargé de la propagande de 1981 à 1984
- Membre du bureau politique du PCF de 1979 à 1994
André Lajoinie était un admirateur de l’URSS. Il a visité le pays à plusieurs reprises et a soutenu sa politique. Il était également un fervent défenseur de l’agriculture paysanne et des classes populaires.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a salué “ses combats pour les classes populaires, pour son territoire, pour la France”.
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