Au procès des assistants du RN, la difficile défense de l’avocat de Julien Odoul

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Extrême droite

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En ouverture de la dernière semaine d’audience, la plaidoirie en faveur du député de l’Yonne, poursuivi pour emploi fictif, illustre les difficultés à prouver le travail des anciens assistants du parti d’extrême droite devant le tribunal.

Les avocats de la défense au procès des assistants fictifs du Rassemblement national (RN) ont des arguments tout trouvés. Ils les piochent dans le jugement non définitif, prononcé en février, des assistants fictifs du Modem. Ils sont d’une grande limpidité : pour caractériser le détournement de fonds publics, il faut prouver que les eurodéputés ne confiaient aucune tâche à leurs assistants. Mais pour «fonder sa conviction» sur la réalité du travail exécuté par un assistant parlementaire, le tribunal ne peut se contenter de l’absence de preuves concrètes de celui-ci. D’abord parce que, à cause du temps long de l’instruction, ces dernières ont pu entre-temps disparaître. Ensuite parce que le tribunal correctionnel n’est pas là pour juger de l’intérêt des tâches demandées par un député à son assistant. Enfin, parce que la réglementation du Parlement n’imposait pas, à l’époque des faits supposés, de conserver ces preuves du travail exécuté par les assistants parlementaires.

Il propose de «faire connaissance» avec son eurodéputée au bout de quatre mois

Ce lundi 25 novembre, l’avocat de Julien Odoul, Tristan Simon, a quand même tenté de développer de maigres preuves pour expliquer que son client, aujourd’hui porte-parole du RN, avait bien bossé pour son eurodéputée Mylène Troszczynski quand il était, sur le papier, son assistan

Libération

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