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Interview
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Pour la géopolitologue, le cessez-le-feu au Liban permet aux Israéliens de se concentrer sur l’enclave palestinienne, où ils entendent maintenir durablement des troupes, et d’intensifier la pression sur l’Iran. Une politique qu’ils espèrent voir soutenue par Donald Trump.
Après l’accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël, une trêve à Gaza ? C’est ce qu’espère le président américain, Joe Biden, à moins de huit semaines de l’investiture de Donald Trump. «[Il] a l’intention de se mettre au travail aujourd’hui en demandant à ses émissaires de prendre contact avec la Turquie, le Qatar, l’Egypte et d’autres acteurs de la région» en vue d’un accord de libération des otages dans la bande de Gaza, a déclaré mercredi le conseiller à la sécurité nationale du démocrate, Jake Sullivan. Agnès Levallois, vice-présidente de l’Iremmo (Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient) et autrice du Livre noir de Gaza (Le Seuil), considère que le cessez-le-feu au Liban affaiblit encore un peu plus le Hamas palestinien.
Benyamin Nétanyahou a annoncé que le cessez-le-feu au Liban allait lui permettre «d’intensifier» la pression sur le Hamas. Faut-il s’attendre à une nouvelle recrudescence des bombardements à Gaza ?
Oui, il est dans cette logique de continuer à bombarder, même si je finis par me demander ce qu’il reste à bombarder,
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