La future équipe de Trump victime de «menaces», et notamment «d’alertes à la bombe», annonce le FBI – Libération

Après deux tentatives d’assassinat contre Donald Trump, en juillet et en septembre dernier, c’est cette fois sa nouvelle équipe qui est prise pour cible. Plusieurs membres de la future administration du président américain ont été victimes de «menaces», et notamment d’«alertes à la bombe», a annoncé ce mercredi la porte-parole du futur locataire de la Maison Blanche. «Hier soir et ce matin, plusieurs personnes nommées par le président Trump pour rejoindre son équipe ont été victimes de menaces violentes et antiaméricaines», a également détaillé Karoline Leavitt dans un communiqué. Et de poursuivre : «En réponse, les forces de l’ordre et les autres autorités ont agi rapidement pour assurer la sécurité des personnes ciblées».

La police fédérale a de son côté confirmé avoir «connaissance de nombreuses alertes à la bombe et de faits de swatting [technique de harcèlement qui consiste à envoyer la police chez des personnes ciblées sous de faux prétextes] chez des personnes amenées à rejoindre la prochaine administration». «Nous prenons toutes les menaces potentielles au sérieux», a assuré le FBI dans un communiqué.

Elise Stefanik, récemment nommée par Donald Trump pour être ambassadrice américaine à l’ONU, a confirmé sur X avoir été «avertie d’une alerte à la bombe à (son) domicile». «Les forces de l’ordre ont réagi immédiatement, a-t-elle noté, avec le plus haut niveau de professionnalisme».

Selon le Guardian, Howard Lutnick, nommé par Trump au poste de secrétaire au commerce et membre de son équipe de transition, fait lui aussi partie des personnes prises pour cible. Lee Zeldin, choisi à l’agence de protection de l’environnement ; Matt Gaetz, candidat initial au poste du ministre de la Justice et qui s’est depuis retiré ; Pete Hegseth, nommé au poste de ministre de la défense ; ont également été menacés, précisent plusieurs médias.